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Le top Shazam est aussi prévisible que vous le pensez. Ou pas…

Shazam dévoile son top et Ô surprise ce sont des morceaux sans cesse diffusés que l’auditeur recherche. Sauf lorsque l’on se penche sur les choses en détails où l’on s’aperçoit que des monuments restent méconnus.

450 millions d’utilisateurs dont 90 mensuels, le panel d’addicts à Shazam est suffisamment large pour s’avérer pertinent. Donc lorsque l’App de reconnaissance musicale publie son top, nous sommes inquiets de savoir ce qui intrigue le goût et taquine les mémoires. Quand en France, nos souvenirs gaulois peinent à imprimer le “Waves” de Mr Probz (pourtant écoulé comme des petits paquets de soupe), aux Amériques, c’est Iggy Azalea qui marque mais n’imprime pas tandis que chez nos voisins britanniques c’est une certaine Jubel que l’on a sur le bout de la langue (ou que l’on souhaite approfondir). En soit, rien de très surprenant si l’on se fie aux tops iTunes et autres charts de vente, on essaye principalement de se souvenir ou de découvrir ce qu’il se vend et diffuse majoritairement.

Là où le bas blesse, c’est dans le haut du classement que Shazam a fait parvenir au NME. Cela concerne “l’indé” et ses recherches affiliées depuis le début de l’année. Si l’on s’étonne de retrouver les sur-diffusés “Do I Wanna Know?” des Arctic Monkeys ou “Midnight City” de M83, ce n’est rien comparé aux 9 et 10èmes places du classement qui semblent montrer une grimpée de l’Alzheimer chez les ex-fans des 90’s puisqu’y figurent “Song 2” de Blur (1997) et “Wonderwall” d’Oasis (1995). Que vous les trouviez hideuses ou monumentales, ces deux titres existent depuis que le monde est monde et sont les Pyramides d’Egypte et Muraille de Chine de la pop moderne : des monuments parmi les plus visités. À croire que la mémoire auditive est une matière spongieuse.