Il s’agit pour le collectif La Chinerie de rassembler des communautés pour un événement mettant nouvelles pratiques de consommation et musiques au centre du concept. Un détail important : l’équipe ne passera que par le net et ses outils pour arriver à ce but.
La Chinerie, c’est un grand réseau de plusieurs communautés très actives sur Facebook, qui rassemble à l’heure qu’il est plus de 100 000 fans. Dedans, des mordus de musique : des aficionados, des chineurs qui ont à coeur de se rassembler pour la première fois, dans un festival spécialement créé par eux, pour eux.
Dans leur communiqué de presse, la direction du collectif se donne deux objectifs. Le premier, c’est de “réunir 7000 festivaliers ‘chineurs’ lors d’un événement totalement autofinancé et réalisé à partir d’internet”. Pour se faire, il s’agira ici “d’intégrer les valeurs du développement durable à l’événement”, toujours d’après ce même communiqué de presse. Pour le moment, on n’a pas encore eu droit à quelconque date, mais il est très probable que le tout se tienne à la rentrée prochaine, à Paris ou dans ses alentours…
Un festival créé sur internet, et participatif, de A à Z
Pour parvenir à ses fins, l’organisation compte passer par un financement participatif. D’ailleurs, c’est aujourd’hui que la campagne Kiss Kiss Bank Bank est lancée. Le premier objectif, c’est d’atteindre 50 000€, pour couvrir la première partie des coûts liés à la présence des artistes ainsi qu’à l’organisation. C’est d’ailleurs là que La Chinerie se démarque ; plutôt que de faire appel à des sponsors, l’organisation désire ne passer que par internet, et se servir au mieux de tous les outils que la toile lui propose. “Le festival est communautaire, participatif, et ouvert à tous ceux qui veulent s’y impliquer” ; il est donc possible à quiconque de proposer son aide, en passant par les réseaux sociaux du collectif pour faire de cet objectif une réussite.
Ce qui peut d’abord paraître surprenant, c’est de ne passer que par la toile. On pourrait penser que l’outil, s’il est utilisé de façon exclusive peut fermer certaines portes, mais du côté de La Chinerie, on ne voit pas les choses comme ça. “Ce sont plusieurs centaines de ” chineurs ” qui oeuvrent ensemble, chaque jour, à la mise en place de ce projet, par une plateforme de gestion de projet en ligne.” L’équipe l’avoue, il y a d’ailleurs bel et bien une idée derrière cette façon nouvelle de travailler : “bousculer le rapport festivalier / organisateur en faisant des festivaliers les acteurs de leur propre expérience.” Il reviendra donc effectivement à la communauté de construire et de choisir la programmation. L’accent sera mis sur les découvertes locales, les jeunes pousses prometteuses et autres pépites en devenir dans les genres que sont la house, la micro house, le disco et le funk… Si, toutefois, l’objectif est dépassé, on n’exclut pour autant pas d’y injecter d’autres saveurs !
Communautaire et responsable
Du côté des activités proposées, on balaie un spectre large, qui risque fort de plaire à beaucoup : la musique est évidemment au centre du délire, donc pensez large… Hypnose musicale, cours de production, cocktails locaux, brocantes de vinyles, conférences, ateliers dansants, peinture et divers jeux… Ça en fait, des choses à ne pas manquer ! Enfin, il s’agira également d’être responsable. La politique de l’event sera celle du “zéro déchet” ; les circuits-courts seront par ailleurs privilégiés pour tout ce qui est food / boissons, et des collectes de vêtements et de denrées seront organisées ponctuellement pour venir en aide aux plus démunis.
La Chinerie FestivalPage FacebookCampagne participative sur Kiss Kiss Bank BankRentrée 2017à Paris / en proche banlieue