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La belle promesse du Coconut Music Festival!

Pour sa première édition, le Coconut Music Festival propose une programmation qui fait du bien aux yeux et aux oreilles dans l’improbable ville de Saintes, en Charente-Maritime. Puisque rien ne nous enchaine à notre chère capitale, nous réserverons les 27, 28 et 29 septembre pour cette échappée salutaire en terre indie

Pour sa première édition, le Coconut Music Festival propose une programmation qui fait du bien aux yeux et aux oreilles dans l’improbable ville de Saintes, en Charente-Maritime. Puisque rien ne nous enchaine à notre chère capitale, nous réserverons les 27, 28 et 29 septembre pour cette échappée salutaire en terre indie.

Un hymne marrant, une zone géographique jusqu’ici à peu près inédite, une thématique ensoleillée et une programmation d’enfer : ce nouveau venu a tout pour devenir un grand. Le vendredi, nous aurons le droit à une performance des énormes Black Angels, figures de proue d’un (plus vraiment) nouveau psychédélisme américain et aux fantastiques Zombie Zombie. Certes, nous voyons ce groupe toutes les deux semaines à Paris, mais qu’importe : il semble que rien ne puisse égaler les deux alchimistes électroniques dont la verve contemporano-tribale a su réunir toutes les louanges. On attend avec impatience aussi de découvrir l’étrange Fimber Bravo et ses mélodies caribéennes synthétiques. Si nous avons moins d’atomes crochus avec Kid Canaveral et Caandides, nous prendrons quand même un malin plaisir à les laisser nous convaincre de leur talent.

Après des activités civiles tout à fait adaptées au chill de rigueur dans l’après-midi, nous reviendrons à l’assaut des groupes du samedi soir : Si Brigitte Fontaine devient lassante (à notre humble avis) à force d’imiter Radio Londres dans son micro, nous mettrons beaucoup d’espoir dans le live de Petit Fantôme et du Vasco avant de nous écrouler jusqu’au lendemain matin. Là nous attendra un pique-nique et des sessions d’initiation aux danses traditionnelles qui ont toutes les chances de virer au grand n’importe quoi.

On s’en réjouit d’avance et on récupère dès maintenant nos billets de train : en route pour le Coconut. L’idée de construire une programmation de haute volée autour d’une esthétique proto-Tiki relève du coup de génie! Mais espérons qu’il fasse beau : ce serait triste d’être sur un festival aux consonances aussi ensoleillées….en K-Way !