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Jupiter, l’étoile Disco-pop!

Jupiter, ce n’est peut-être plus une planète, mais c’est un super groupe. Composé d’Amélie et de Quarles, Jupiter redispose des paillettes sur le corps voluptueux de la Disco à grands renforts de synthés et d’arrangements qui donnent furieusement envie de danser. A l’occasion de la sortie de leur album, Juicy Lucy, on

Jupiter, ce n’est peut-être plus une planète, mais c’est un super groupe. Composé d’Amélie et de Quarles, Jupiter redispose des paillettes sur le corps voluptueux de la Disco à grands renforts de synthés et d’arrangements qui donnent furieusement envie de danser. A l’occasion de la sortie de leur album, Juicy Lucy, on est allé à leur rencontre. Des paillettes, ils en avaient plein en rab. Ils nous en ont donc mis plein dans les yeux.


Comment est né Jupiter ?

Amélie : On était dans la même faculté de musique en Angleterre, mais on ne se connaissait pas vraiment. On s’est rencontrés à une soirée. On a commencé à parler et on s’est rendu compte qu’on adorait tous les deux le disco et la funk. On était un peu les seuls dans notre cursus à écouter ce genre de musique.

Comment définiriez-vous votre style musical ?

A : Je dirais électro-disco, disco-pop ça marche aussi. Je sais que les gens aiment bien dire “Nudisco”, mais c’est un peu vague.

Quelles sont vos influences ?

Quarles : Sur notre dernier album, Juicy Lucy, on a essayé de mêler un peu tout, au-delà du simple (et indiscutable !) tryptique disco-funk-électro. On peut trouver des influences un peu plus rock, un peu de reggae, des instrumentales un peu perchées.

D’où vient le nom de votre album ?

A : Juicy Lucy… Ca veut dire quelque chose, mais on préfère que les gens fassent la recherche…

Q : C’est la deuxième spécialité de Minneapolis. Après Prince. Mais le nom rappelle les gémissements de Donna Summer dans Love to Love you Baby. C’est sensuel et brillant, comme un album de Disco.

Quels sont vos maîtres du genre ?

Q : Notre groupe préféré c’est Chic. Le groupe préféré de Chic c’était Kiss. En même temps je ne connais pas très bien Kiss. Mais peut-être que par extension notre groupe préféré c’est Kiss, et ça sans les connaître.

Il y a une recette pour faire danser les gens ?

Q : Je suppose que Chic l’avait, nous on a un peu du mal, c’est pour cela qu’on change à chaque fois nos compositions. On n’a pas encore trouvé la formule magique, on explore encore plein de choses. Après il y a de règles à respecter si tu veux que des gens te mixent : des intros qui n’en finissent pas avec beaucoup de batterie, des outros très longues… Après il faut aussi du talent. Et de la chance.

Quel est le meilleur endroit pour se produire ?

A : On revient d’Asie, et c’est vrai que ça a été une découverte. C’était fou. Ce sont des hipsters comme à Paris, mais en mode pas blasés. Ils montrent toutes leurs émotions.

Q : Ce ne sont pas des hipsters-tyrans, plus des happy-hipsters !

A : Et puis Toulouse. On rigole toujours bien à Toulouse.

Vous avez des tenues spéciales ?

A : Je mets souvent des robes de soirée, Quarles des chemises un peu marrantes… Mais on a un rêve : cela serait de voir les gens à notre concert super bien habillés. Comme les clubbers des 70’s !

Vous sortez beaucoup ?

Q : Oui, on sort beaucoup, on va voir de nombreux concerts, prendre la température de ce que les autres font, et voir si on peut leur voler des idées. Héhéhé

A : On finit toujours par analyser. C’est important de voir ce que font les gens autour. Et puis j’aime bien aller en Club. Avec le retour de la disco, les gens ont arrêté de faire du bourrin et se sont mis à vouloir faire danser calmement.

Vous sentez un retour des trucs un peu plus rigolos ?

Q : Il y a une sorte d’engouement pour la disco, qui ait en fait à la base de toutes ces musiques ultra dansantes, et qui a été dénigré pendant un certain temps parce que les gens résumaient cela aux Village People. La disco est à l’origine des clubs, elle a même baptisé le lieu, discothèque… Mais finalement elle a toujours existé. D’ailleurs Daft Punk ou Justice ont toujours mis très haut dans leurs influences des groupes de disco. Et puis ils l’ont dit sur Nova, alors je pense que c’est maintenant officiel.

Vos dernières grosses raclées musicales ?

A : On était allé voir Acid Washed en concert. Et en première partie il y avait les musiciens d’Anoraak, qui jouent sous le nom “d’Encore”, et je me suis prise une énorme claque. C’était dingue, et c’était pourtant leur troisième concert !

Q : Kindness sinon c’est vachement bien. Ça ne se ressemble jamais, et ça arrive à être cohérent tout le temps. Azari & III aussi. Il y a beaucoup de choses cool aujourd’hui, il faut arrêter avec le ” C’était mieux avant. “

Comment continue 2012 pour vous ?

A : On part aux États-Unis 15 jours faire une tournée de DJ set, histoire de mettre un premier pied là-bas. A la rentrée on va sortir un nouveau single et un clip, on fait le Point Ephémère début octobre, et quelques petits festivals à la rentrée… On avance, et puis un moment, il faudra se pencher sur le deuxième album…

Vous avez des envies musicales ?

Q : Oui, il y a des choses qu’on aimerait faire. Un slow par exemple, un peu sirupeux. On a fait un remix pour Citizens qui est sorti dernièrement, et si ça avait pu être notre morceau, ça aurait été drôlement bien.

Ya un morceau que vous auriez aimé écrire ?

Jupiter : Bohemian Rapsody. Quand tu as écrit ça, tu peux te dire que c’est bon, tu peux mourir, t’as fait le morceau le plus beau, le plus fou de l’univers et kitsch à la fois. Ce morceau, je ne peux pas le couper au milieu. On aurait aimé l’écrire à deux. Dis aurevoir à Freddie Mercury, et bonjour à FREDDIE JUPITER !

Propos recueillis par Marine Normand


www.wearejupiter.com

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