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Juliette Armanet présentera la seconde édition du Prix Barbès

Le Prix Littéraire de la Brasserie Barbès récompensera, le 21 mai prochain, le meilleur livre s’inspirant de la musique.

Il s’en passe des choses dans le quartier populaire de Barbès. En effet, de plus en plus de projets sont mis en oeuvre pour augmenter l’attractivité du quartier. Le dernier en date ? 360 Paris Music Factory, un nouvel écosystème dédié à la musique. Autre établissement qui fait bouger le quartier : la fameuse Brasserie Barbès où, tous les ans, a lieu le prix dédié à la musique et la littérature. Après une première édition en juin dernier, le Prix Barbès revient cette année avec une seconde édition. Cette dernière aura lieu le 21 mai prochain et sera présidée par Juliette Armanet.

De la musique, de la littérature et du beau monde

Le prix récompensera le meilleur livre lié au monde de la musique. Un événement qui rend hommage aux grands prix littéraires parisiens avec une petite touche en plus : la touche Barbès. Et pour contribuer au renouveau de ce quartier parfois sous-estimé – à tort – le prix Barbès a voulu s’entourer des meilleurs pour cette seconde édition. Parmi les têtes d’affiche, on retrouvera Juliette Armanet, auteure, compositrice et interprète, dont le premier album Petite amie a été lui-même nommé “album révélation de l’année” en 2018. À ses côtés, d’autres artistes du monde de la littérature et de la musique remettront au grand gagnant son prix, à savoir un chèque de 2 000€ et un trophée. Ces derniers ? Le musicien Gaspard Augé de Justice, le journaliste Thomas Baumgartner, l’écrivain Boris Bergmann, l’éditrice Sophie Hocini, le DJ Kiddy Smile, ou encore l’égérie de mode et productrice Caroline de Maigret, entre autres. Un prix axé sur les mots, la musique et le style, donc, dont l’initiative va au-delà de la simple remise d’une récompense littéraire dans une brasserie branchée.

Le grand gagnant du Prix Barbès 2018 en compagnie du jury

Le grand gagnant du Prix Barbès 2018 en compagnie du jury

Le 18ème arrondissement, fief des artistes parisiens

Le premier livre choisi parmi 7 autres oeuvres était Jewish Gangsta de Karim Madani (Editions Marchialy). En juin dernier, l’auteur s’est vu récompensé d’un chèque de 2 000€ par un jury, encore une fois, haut de gamme, et présidé par Antoine de Caunes. On lui avait également remis en guise de trophée une assiette sérigraphiée à son nom, dont une copie trône toujours accrochée aux murs de la brasserie. Car il ne faut pas oublier que l’enjeu essentiel de cette compétition est de valorisation un quartier populaire lié, depuis toujours, au monde de la musique. En effet, le 18ème arrondissement de Paris abrite une flopée d’artistes, de labels et de studios d’enregistrement. Pourtant, impossible de ne pas avoir remarqué que, lorsqu’il s’agit de culture, on parle rarement de ce quartier. On a même plutôt tendance à toujours se tourner vers la rive gauche. “Pourquoi Saint-Germain-des-Près serait plus littéraire que Barbès-Rochechouart ou Château Rouge ?”, demande à juste titre Jean Vedreine, aux commandes de la Brasserie Barbès. On le remercie chaleureusement pour cette belle initiative.