Jerry Bouthier + Andrea Gorgerino = JBAG : le curateur des compiles Kitsuné et le musicien italien envoient un EP qui va envoyer les open airs balnéaires en orbite. En exclu pour les lecteurs de Villaschweppes.com
On l’attendait, le voilà : le gros hit de clubs qui ravira les premiers Gin Tonic-bronzette est arrivé. Cette année, ce sera “Through Blue”, de JBAG, le nouveau projet de Jerry Bouthier, sorti sur son propre label, Continental Records. Vous ne connaissez pas cet acteur incontournable du clubbing européen ? Reprenons les bases.
Alors que vous suciez encore vos pouces, Bouthier était déjà entrain de faire trembler des baffles avec la génération early 90’s française. Ainsi, aux côtés de Laurent Garnier ou Patrick Vidal, il s’impose comme l’un des gros DJ parisiens avant de s’expatrier au UK. Depuis, il est devenu aussi essentiel à Londres qu’il ne l’était à Paris : résident du Boombox, DJ omniprésent, Bouthier devient indispensable au point d’être convié par Kitsuné à sélectionner ses compilations.
Mais c’est surtout à travers son label, Continental Records, qu’on ressent l’amour immodéré que le garçon porte à une certaine électro purement hédoniste, qui sent l’amour, la musique de danse et l’oubli des contraintes existentielles. Il a en effet mis le paquet avec des sorties comme le très italo Cyclist ou l’ultra pop de Fancy.
Ce qu’il vient nous présenter aujourd’hui n’est rien de moins que le nouvel EP de son projet avec l’Italien Andrea Gorgerino, activiste house armé d’un gros bagage technique et harmonique : l’un a l’art de faire danser, l’autre d’aller chercher les structures qui sublimeront les beats. Le premier s’occupe donc des programmations, le second de jouer les parties de synthé sur un keytar rococo.
L’EP qu’ils nous confient en avant première est construit sur le killer track “Through Blue”, autour duquel s’articulent quelques remixes tous plus dancey les uns que les autres. Saluons tout spécialement la bassline hors du temps de Venice Beach, qui emmène le morceau sur des territoires proches de l’insolation. On en redemande !