Lorsqu’il est derrière ses platines, Yuksek est immédiatement reconnaissable de par son identité sonore unique, qui mêle electro, disco, house et notes chaleureuses au parfum d’été. C’est justement sous le soleil de Calvi qu’on l’a rencontré. DJ, producteur, créateur du label Partyfine, l’artiste qui touche à tout nous y a parlé de son nouvel album, attendu pour le mois de février.
Il y a deux ans, Yuksek nous faisait vibrer avec Nous Horizon. En ce début d’été, il nous transmet une irrépressible envie de danser avec le premier extrait de son prochain opus : “Do Beijo”. Un track qui sent bon le soleil, le sable fin et les rythmes tropicaux. Que nous réserve le reste de l’album ? On a demandé au principal intéressé.
Villa Schweppes : Comment va s’appeler ton nouvel album ?
Yuksek : Pour l’instant, j’ai en tête le titre “Universal Love”, parce que ça va être un album plutôt chaud et fédérateur. Mais je ne sais pas encore, c’est un titre provisoire pour le moment.
On peut donc s’attendre à ce que l’album soit plutôt très dansant, à l’image du track “Do Beijo” ?
Yuksek : Carrément ! Oui, ce sera très club, très solaire. On y trouvera des collaborations avec Juvéniles, Zombie Zombie, Breakbot et Irfane, Confidence Man, la chanteuse anglaise Queen Rose, et Fatnotronic.
Tu ne vas pas jouer cet album en live. Pourquoi ?
Yuksek : Parce que je n’ai plus envie de ça, en fait. Si je le joue en live, ce sera l’été prochain, avec une formule différente de ce que j’ai fait jusqu’ici. Ce qui est certain, c’est que ce ne sera pas un live avec des musiciens, ce sera beaucoup plus centré autour du DJing.
Tu as signé plusieurs bandes originales. C’est un exercice qui te plaît ?
Yuksek : Oui, c’est un exercice qui me plaît beaucoup. La dernière sur laquelle j’ai travaillé, c’est celle de “Là où on va”, le premier film de Jérôme de Gerlache qui a réalisé le clip de “Sunrise”, et qui devrait sortir à l’automne. Je me suis également occupé de celle d’une série de documentaires qui va bientôt sortir sur Netflix.
Je trouve que le dernier album de Cassius, Dreems est vraiment très bien. Pour moi, c’est peut-être même leur meilleur.
Quoi de neuf du côté de ton label, Partyfine ?
Yuksek : On va sortir le maxi d’un lillois qui s’appelle Azur, qui fait des choses plus techno et plus froides que ce qu’on a fait depuis le début sur Partyfine. On va aussi s’occuper de l’album de Claap! & Santana, et on prépare une compile pour la fin d’année avec des nouveautés.
Ta dernière claque musicale ?
Yuksek : Le dernier album d’Hot Chip. Il vient de sortir et il est vraiment très bien. Il n’y a pas eu beaucoup de promo autour, et je ne suis pas sur que les gens soient au courant. Et aussi, sans démagogie, je trouve que le dernier album de Cassius, Dreems est vraiment très bien. Pour moi, c’est peut-être même leur meilleur.
Tu as une passion secrète, en dehors de la musique ?
Yuksek : Comme beaucoup de mecs de ma génération, j’ai pas mal collectionné les designer toys. Mais j’ai une autre passion : je collectionne les cartes d’hôtels. Je garde toutes les cartes de chambres d’hôtels où j’ai dormi depuis que j’ai commencé à tourner. Je commence à avoir un bon stock. Un jour, il faudrait que je fasse une sorte d’oeuvre avec ça. Je n’y ai pas encore bien réfléchi, mais il va se passer quelque chose de spectaculaire.
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