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Interview : les demi-finalistes du Villa Schweppes BPM font le point

Sont-ils prêts ? Quelles sont leurs forces et leurs faiblesses ? Et quel est le ou les meilleur(s) conseil(s) qu’a pu leur donner le parrain Pedro Winter ? Silens, StrayBird, Bloum et Pantéone, les demi-finalistes du Villa Schweppes BPM 2016 nous disent tout !

Il ne reste désormais plus que quatre artistes ou groupes d’artistes participants pour cette compétition du Villa Schweppes BPM 2016 : Silens, StrayBird, Bloum et Pantéone. Les deux premiers s’affronteront le 16 septembre prochain à L’Autre Canal à Nancy et les deux derniers le 31 octobre prochain au Magazine Club à Lille. Se sentent-ils prêts ? Quels sont leurs points forts et leurs points faibles ? Nous les avons rencontrés peu après leur conversation avec Pedro Winter ce lundi 20 juin dans les bureaux d’Ed Banger.

Pantéone

La moitié de Pantéone

La moitié de Pantéone

Prêts pour la demi-finale ?

Pantéone : Pas du tout ! On doit encore tout produire d’ici là. On a un peu le temps mais on va devoir bosser…

Vous allez vous y mettre quand, du coup ?

Pantéone : Le plus tôt possible. On commence déjà à rassembler nos idées pour construire le truc. On part de zéro !

Quels sont vos points forts, vous pensez ?

P : La guitare qu’on rajoute à la fin de notre set ! Ça marche bien… tout comme les breaks et moments de flottement qu’on aime faire pendant le set pour repartir sur quelque chose de différent.

Et vos points faibles ?

P : Les transitions !

Quel est le meilleur conseil qu’a pu vous donner Pedro Winter aujourd’hui ?

P : Il a pas mal parlé juridique. Or, nous, on est encore jeunes – notre groupe existe depuis seulement 8 mois ! Donc tout ça ne nous concerne pas encore vraiment. On se fait des contacts et, pour l’instant, on va surtout se concentrer sur la phase de production.

StrayBird

StrayBird

StrayBird

Prête pour la demi-finale ?

StrayBird : Et bien je ne pourrais pas répondre oui ou non. J’y vais comme je vais pour chaque concert. Pour moi, c’est une date comme une autre, il n’y a pas de pression par rapport au concours. Ça reste du plaisir comme à chaque fois.

Tu es donc sereine ?

S : Oui mais pas parce que je sais que je vais gagner, juste parce que j’y vais pour jouer et rencontrer des gens. Ma musique est un voyage et mon but est de partager le plus avec les gens et donc, du coup, plus je fais de concerts, mieux c’est. Voilà l’état d’esprit dans lequel je suis.

Quels sont tes points forts, tu penses ?

S : Mon point fort, c’est cette ambiance de voyage que je peux insuffler dans mon live (J’écris des contes en parallèle et derrière ma musique. C’est un peu ma “spécialité”). Et tout ça en essayant que chaque personne du public puisse se faire son propre voyage, s’inventer sa propre histoire. C’est un voyage collectif en somme !

Et tes points faibles ?

S : Peut être le fait que je sois seule sur scène… C’est difficile d’accrocher un public toute seule, de les faire voyager seule. Au-delà d’un point faible, c’est un vrai défi !

Quel est le meilleur conseil qu’a pu te donner Pedro Winter aujourd’hui ?

S : Tout ce qu’il a dit rapport au business en règle générale : les questions éditoriales et de label, comment se mettre en avant dans ce monde musical qui commence à être ultra-pris, ce qui pourrait nous démarquer…

Et qu’est ce qui pourrait te démarquer, alors ?

S : L’histoire avec mes contes est, apparemment intéressante et à développer !

Bloum

Bloum

Bloum

Prêts pour la demi-finale ?

Bloum : Complètement ! On ne sait pas encore ce qu’on va nous demander mais on est super chauds ! On avait bossé sur un live de 30 minutes pour la première phase, on en a un autre d’une heure dont on est très contents aussi… En fait, on tourne déjà un peu donc on est préparés.

Quels sont vos points forts, vous pensez ?

B : Léo est notre point fort (rire). Non, plus sérieusement, c’est le fait qu’on soit tous les quatre très différents et qu’on arrive à faire de vrais compromis pour notre musique. Ça donne quelque chose de “plein”. Le point fort c’est aussi de mélanger les instruments : guitare, saxo, flûte traversière, chant… Le tout sur une grosse base d’électro. Bref, c’est le live plus globalement. On s’est construit pour ça, c’est ce qu’on adore le plus.

Et vos points faibles ?

B : C’est pas mal lié au point fort… C’est le fait de vouloir intégrer des instruments acoustiques dans de l’électro. Il y a un gros bordel et il faut bien agencer ça parce qu’à tout moment ça peut très mal sortir. Ça demande du boulot.

Quel est le meilleur conseil qu’a pu vous donner Pedro Winter aujourd’hui ?

B : La patience. Et aussi la relation qu’on pourra avoir avec nos interlocuteurs. En gros, d’être sympa ! Pedro Winter a dit qu’il n’aurait jamais pu travailler avec des gens avec lesquels il ne se serait pas entendu ou avec qui il n’aurait pas pu prendre un café. On s’est pas mal reconnus là-dedans… Donc ce qu’on retiendra, c’est la patience et l’humain.

Silens

Silens

Silens

Prêts pour la demi-finale ?

Silens : Plus que prêts ! On s’améliore de live en live… Et, par exemple, lors du concert qu’on a fait hier (dimanche 19 juin, ndlr), tout s’est bien passé de A à Z : chaque reprise était parfaite, la cohésion entre nous était parfaite… On est sur un concept d’improvisation. Du coup, on n’a jamais de moments de vide et puis ça nous donne le droit qu’il y ait des petits pépins à droite et à gauche. Notre force, aussi, c’est de faire de la musique deux par deux depuis quelques années maintenant. On se connaît donc très bien musicalement.

Justement, ça va peut être répondre à notre question suivante : Quels sont vos points forts, vous pensez ?

S : Le feeling entre nous : un regard et on sait. On communique énormément sur scène. Et puis aussi le fait que chaque live soit différent : on a une vision commune de la musique et on arrive à chaque fois à faire quelque chose de différent. Quelque chose avec la même construction, la même sonorité mais qui diffère selon le créneau horaire et le public. On prend l’ambiance du public et on en fait un live.

Et vos points faibles ?

S : Le fait d’avoir plein d’instruments et de faire de l’improvisation laisse la place à pas mal de pépins et de moments de flottement si on a une mauvaise fusion. L’atmosphère générale qui règne est très importante. Le point faible est là : on fait de l’impro, mais de l’impro d’une musique qui a besoin d’être “propre” à l’écoute. Quoi qu’il arrive, on va chercher à avoir un son de studio sur scène. C’est une recherche du son permanente !

Quel est le meilleur conseil qu’a pu vous donner Pedro Winter aujourd’hui ?

S : Notre première approche de la musique était celle d’Ed Banger. Du coup, c’est vraiment un vrai plaisir et un rêve d’enfant d’être là aujourd’hui ! Et ce qu’on retient de cette rencontre, c’est qu’il faut qu’on continue, tout simplement ! Et qu’on ne soit pas pressés. Il ne faut pas lâcher, retrousser ses manches et savoir qu’il va falloir faire ça pendant 10 ans. Ça tombe bien, on est prêts à le faire !

Rendez-vous le 16 septembre prochain à L’Autre Canal à Nancy pour voir s’affronter Silens et StrayBird et le 31 octobre prochain au Magazine Club à Lille pour la demi-finale opposant Bloum et Pantéone.

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