Un nouveau film de P.T Anderson est une source d’excitation que rares sont les choses en ce bas monde pouvant l’égaler. Histoire de patienter (ou exciter un peu plus) la B.O est déjà écoutable.
Le génial Boogie Nights, le génial Magnolia, le Punch-Drunk Love, le génial There Will Be Blood… tout ce génie est à attribuer à P.T Anderson. Alors quand ce dernier s’attaque à Thomas Pynchon, l’un des romanciers américains les plus adulés (tous temps confondus) il faut redoubler de génie et s’accompagner de… grands esprits. C’est ainsi qu’il a contacté Johnny Greenwood, guitariste de Radiohead (pour une fois que l’on ne parle pas de Yorke), pour mettre en musique son prochain chef d’oeuvre (vous ne vous attendez pas à être déçus tout de même ?).
Faisant honneur à un récit déjà roche en références musicales, Greenwood a convoqué des titres de Neil Young, Minnie Ripperton ou Can pour souligner les accents dramatiques du film, en plus de ses propres compositions, belles d’angoisses, rappelant Bernard Herrmann, l’homme qui a mis en musique Citizen Kane, Hitchcock, Taxi Driver. Le Radiohead devient movie brain.