Il aura fallu quatre ans à Lily Allen pour revenir. Quatre années qui n’ont en rien étouffé le second degré de la pop star, comme en témoigne son nouveau clip, “Hard Out Here”, corrosif à souhait.
Tout débute sur une scène de chirurgie plastique, en pleine séance de liposuccion. “Pourquoi en arriver là”, s’indigne son manager ? “J’ai eu deux bébés”, se défend Lily Allen. La pop star se met alors à fredonner : “Forget your balls and grow a pair of tits. It’s hard, it’s hard, it’s hard out here for a bitch”. S’en suivent des scènes de répétitions de clip pendant lesquelles son manager, la soixantaine, les cheveux blancs et le costard impeccable lui explique comment twerker (ça ne vous rappelle pas le clip de “We Can’t Stop” de Miley Cyrus ?) et manger langoureusement sa banane.
La parodie ne s’arrête pas là : après avoir lustré des jantes de voitures et des lingots d’or, la bimbo (il faut voir ses ongles !) débarque avec ses danseuses noires autour d’une grosse cylindrée (une Rolls) et fait péter les bouteilles de champagne.
Vous l’aurez compris, après “Fuck You”, Lily Allen s’en prend cette fois-ci à la sexualisation de la Pop Music, à Rihanna et à Robin Thicke et son “Blurried Lines”, sans pour autant tomber dans le trop facile “slut shaming” de certaines féministes. On valide.