Le site Tous les Festivals vient de dresser un bilan de la saison en France. Des chiffres précis qui donnent une bonne idée de l’état des troupes dans l’Hexagone.
Alors que tout le monde regarde vers 2017, la fin de saison sonne aussi l’heure des grands bilans. C’est ce à quoi s’est attelé la rédaction du site Tous les Festivals, compilant les performances des 80 plus gros festivals français, qu’il s’agisse de leur fréquentation ou de leur présence sur les réseaux sociaux.
Premier étonnement : le festival le plus populaire est, certes, breton, mais ni rock, ni club : il s’agit des Festival Interceltique de Lorient. Réunissant plus 700 000 personnes, la manifestation – gratuite – devance de loin des festivals plus classiques comme la très populaire fête de l’Humanité (450 000 participants), les Vieilles Charrues (278 000 participants) et Solidays (202 786 participants). Les festivals Jazz in Marciac et Jazz à Vienne (entre 200 et 250 000 festivaliers) montrent bien le succès de ces manifestions spécialisées, en grande partie en entrée libre.
Mais l’écart est moindre quand il s’agit de comparer les chiffres journaliers : la fête de l’Huma’ et ses 150 000 personnes quotidiennes tiennent le haut de l’affiche. Rassemblant pas moins de 6 millions de spectateurs, ces 80 grands raouts rassembleraient donc 1 Français sur 11.
On sera étonné de voir que le festival de musique électronique le plus populaire n’est autre qu’Electrobeach, un festival EDM situé du côté de Perpignan, capable de tirer la bourre au Hellfest. Hellfest qui annonce le sold out de ses pass le plus tôt, soit 8 mois avant les festivités.
La spécificité des réseaux sociaux
Sur internet, la guerre des likes est remportée justement par le plus grand festival métal de France, qui approche des 400 000 appréciations, lui-même à nouveau suivi d’Electrobeach et du Reggae Sun Ska. Sur Twitter, les Charrues, Rock en Seine, les Francofolies de la Rochelle et la Route du Rock reprennent la main.
À noter qu’il y a plus de 17 festivals qui rassemblent en France plus de 100 000 personnes. Puisque c’est la première étude de cette série, on ne peut pas encore dégager de tendance sérieuse : voici la base d’un travail à mettre à jour annuellement. Ces chiffres ont, cependant, de quoi rendre optimiste. Retrouvez l’étude complète par ici.