Ce samedi 14 mai, à la Croisette Beach de la Villa Schweppes, nous avons croisé Eric Metzger, venu en ami pour profiter du Festival de Cannes. L’occasion de lui poser quelques questions sur ses expériences, ses impressions, et surtout, sur la vie nocturne sur la Croisette.
Villa Schweppes : Bonjour Eric, tu dois certainement le savoir, mais cette année, Georges Miller est le Président de ce 69ème Festival de Cannes. Alors tu es plutôt Mad Max ou plutôt Happy Feet ?
Eric Metzger : Plutôt Mad Max. Je crois que je n’ai pas forcément adorer Happy Feet. Mince… Le mec part dans une digression critique d’Happy Feet, “Non alors que la métaphore du pingouin n’est pas la plus sublimante”. Non mais oui, Mad Max.
De quand date ton premier Cannes ?
Eric Metzger : C’était il y a 7 ans. En fait, je ne suis pas venu depuis 2 ans. Mais cette année, c’est différent, je ne travaille pas. Je t’avoue cela me fait du bien de venir à Cannes sans bosser !
Ton meilleur souvenir à Cannes ?
Eric Metzger : Ah très bonne question ! Oui j’en ai un. En fait, avec Quentin, on a fait notre sketch fondateur à Cannes. C’était à l’occasion de la sortie de “The Artist”, Michel Hazanavicius était présent sur le plateau du Grand Journal. On avait donc imaginé un sketch pour le Petit Journal de Yann qui s’appelait le “Festivaliste”, dans lequel on parodiait la vie d’un festivalier en noir et blanc. On a même été félicités à la fin par Michel Hazanavicius. Sincèrement, cela nous a aidés pour la suite !
Ton pire souvenir ?
Eric Metzger : Les réunions du Petit Journal à 8h30 du matin. Le reveil était très difficile.
C’est simple, tout ce que je ne peux pas faire le jour, je le fais la nuit.
Puis, on ne se couche pas forcément tôt ici…
Eric Metzger : Oui, on essayait de ne pas aller dormir trop tard. Mais c’est compliqué quand tu es à Cannes, évidemment, tu ne vas pas rentrer tout seul le soir et regarder la télé pendant que tout le monde sort.
Qu’est-ce que tu ferais la nuit que tu ne feras pas le jour ?
Eric Metzger : C’est simple, tout ce que je ne peux pas faire le jour, je le fais la nuit. Et je pense que la nuit sert à ça, vraiment. Ce n’est pas négatif, le jour est tout aussi positif, j’en suis persuadé.
Il m’est arrivé à 9h00 du matin après une nuit blanche de transporter une fraiseuse avec des amis.
C’est quoi pour toi une soirée idéale à Cannes?
Eric Metzger : De l’imprévu.
Tu as une anecdote à nous raconter ?
Eric Metzger : Il m’est arrivé à 9h00 du matin, après une nuit blanche, de transporter une fraiseuse avec des amis. Je ne peux t’expliquer pourquoi ce monsieur avait besoin de la déplacer à 9 heures ce matin, mais cela a duré une heure, on s’est cassés les doigts. Je pleurais de rire. Sans savoir pourquoi. On était 9 mecs, habillés en costard et noeud papillon, à bouger une fraiseuse à 9h00 du matin à Cannes.
Il y a une personnalité cette année que tu aimerais croiser ?
Eric Metzger : Je ne suis pas groupie. Enfin, je serais ravi de rencontrer bien sûr. Mais parfois, tu croises des personnes inconnues aussi passionnantes que les gens connus. C’est même le plus intéressant je crois, en fait, j’aime bien les rencontres et le jeu du hasard.
Et ta dernière nuit blanche, c’était quand ?
Eric Metzger : Comme je ne travaille pas… Hier !