On pensait que les patrons du Badaboum ne feraient pas plus fou que leur premier anniversaire. Et puis il y a eu les 2 ans de leur club… On vous raconte cette soirée complètement folle du 31 octobre.
L’apéro très privé
“On a deux ans et on ne va pas vous rater bande de fous !” Voilà qu’elle était le crédo (la menace, même, osons le mot !) de l’équipe du Badaboum en ce samedi dernier au soir. La raison d’un tel acharnement ? Halloween… mais pas que ! En effet, ce 31 octobre 2015, la bande d’Aurélien Delaeter (le patron du club) fêtait les 2 années d’existence de leur bébé. Le premier avait déjà été mémorable, impossible pour nous de manquer le second !
19h rue des Taillandiers. Personne devant le Badaboum encore (normal, la soirée ne commence officiellement que dans 3h) mais, à l’intérieur, ça s’agite déjà. Les “petites mains” derrière le bar, au vestiaire et en salle sont tous déguisés en médecins sanguinaires, fantômes dandy (en chemise quoi qu’il arrive) et autres monstres “quasi-gentils”. On profite de ce calme avant la tempête pour filer dans les étages du club où l’on sent déjà une bonne odeur de viande grillée. “D’où viennent ces émanations ?”, se demande-t-on direct. De derrière une porte en bois située à côté des backstages et des bureaux (le Badaboum est bien plus grand que ce que l’on peut en voir habituellement !). C’est là que se cache… une immense cuisine ! Dans cette dernière, Walid, le chef des lieux, a commencé à mitonner quelques plats pour l’apéro privé qui vient de débuter : “Au menu, un hot-dog revisité à la saucisse de Toulouse, au ketchup fumé maison et au pickles de carotte, un chawarma en wrap toasté avec un effiloché de canard, du chou rouge et un yaourt aux herbes et au citron confit (incroyable) et un Fish and Chips comme les Anglais avec une purée de petits pois (un clin à Londres où a justement vécu Walid)“. Mais rendez-vous avant tout au bar à cocktails où le chef barman Nicolas sert coupes de champagne et autres “Chou’eppes” (un breuvage dont on vous livre bientôt la recette) version alcoolisée (ou pas, hein). On commence à observer le défilé de “Freaks bien déjantés” (le dresscode du soir) et les plats de Walid commencent à descendre via le monte-charge situé à côté du comptoir. Entre deux (grosses) portions, les serveurs font passer des plateaux de shooters : “On ne va pas vous lâcher ce soir”, plaisantent ces derniers (deuxième menaces ?).
Soirée des 2 ans du Badaboum – Photo 101
Soirée des 2 ans du Badaboum – Photo 102
Soirée des 2 ans du Badaboum – Photo 103 (Guillermo Jamas)
Soirée des 2 ans du Badaboum – Photo 104 (Romain Brau)
Soirée des 2 ans du Badaboum – Photo 105
Soirée des 2 ans du Badaboum – Photo 106
Soirée des 2 ans du Badaboum – Photo 107
Soirée des 2 ans du Badaboum – Photo 108
Soirée des 2 ans du Badaboum – Photo 109
Soirée des 2 ans du Badaboum – Photo 110
Soirée des 2 ans du Badaboum – Photo 111
Soirée des 2 ans du Badaboum – Photo 112
Soirée des 2 ans du Badaboum – Photo 113
Un b2b incessant de résidents en sang
Résultat : très vite sonne 22h et l’ouverture du club (sur ce titre de Brawther, pour info). La salle est méconnaissable : le plafond est recouvert de toile d’araignées (Halloween oblige) et la scène a été entièrement redécorée de crânes, malles et fauteuil en léopard. Les platines et la nouvelle Rotary (une table de mixage dont le DA est très fier si on a bien compris) ont été installées derrière une cage en métal où, déguisé en Dalton, le premier DJ, Tvfrom86, vient de commencer à mixer. Déguisé en Dalton, ce dernier est, on doit le dire, parfait derrière ses barreaux. Très vite, il est rejoint par P-O en back to back. Toutes les 30 minutes, d’autres résidents du “Grand Orchestre”, se relaieront ainsi par deux au rez-de-chaussée comme à l’étage pour un b2b2b2b infini. La fête a officiellement commencé et le prisonnier (le DJ, donc, si vous avez bien suivi) en profite pour caler “Walk” (ing Dead ?) devant un parterre de zombies, momies, et autres los muertos.
23h30. À la porte, la file est déjà immense (et ne se réduira pas jusqu’à 3h30) et dans le club résonne (déjà) “Lights” de Mr. G. “On a un problème de fumée, là, non ?”, rigole une fille à côté de la scène. Effectivement, on ne voit pas à un mètre, mais pas grave, il y a tellement de monde que, de toute façon, tout le monde s’est perdu (au sens propre, comme au figuré). C’est à ce moment précis que le “cirque ambulant”, conduit par Stefan Beutter du Bal Con et menée “à la baguette” par Clara de Gobert, commence sa parade. Un défilé de caricatures torrides qui, en plus de se pavaner, distribue bisous de loin et barbe à papa. C’est complètement le bordel à tel point que le gramophone placé au dessus des platines tombent à plusieurs reprises sur les machines où officient les platinistes. Ambiance.
Au dessus, dans l’Appart, c’est pareil (pire ?) : Sven Løve (qui, décidement, joue de plus en plus depuis la sortie du film autobiographique de sa soeur, Eden), puis Guillermo Jamas, Marco (la moitié de Villanova) jouent devant un public dissipé (ceci est un euphémisme). “Ce que vous verrez ici, vous ne le verrez nulle part ailleurs !”, nous avait prévenu les patrons du club. On confirme : on ne pensait pas vivre de soirées déguisées aussi folles que celles des Ambassadeurs, mais c’était sans compter sur les 2 ans du Badaboum. Merci pour cette fête mémorable.
Le plus de la soirée : La scéno encore plus belle que l’année dernière et l’équipe qui l’a fait vivre, à savoir Stefan Boum Beutter (Le Bal Con), mais aussi Clara de Gobert, Olympia Solange, OKUMI, Séverine Bellini, Romain Brau, Mehdi Ryûq Qiddo, Emilien, Filip, La Corbeille et Camille Seinsnus. Un Bien joué ! à eux.
Le moins : On cherche et on vous rappelle.
La rencontre de la soirée : Martin et Anne-Ying, respectivement programmateur du club et programmatrice des concerts du club qui ont pris la peine de poser pour nous un peu partout dans le club.
L’anecdote de la soirée : Sinon, sous son kilt, le patron portait un slip en cuir. Voilà.
