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David Bowie refuse de travailler avec Coldplay

Dans le jargon du milieu, on appelle ça un râteau. Coldplay demande un featuring de Bowie, Bowie refuse parce qu’il ne le trouve pas terrible.

Parmi les grands machins qu’a portés la musique en son ventre figurent (période 75-80) la trilogie Low, Heroes et Lodger. Semi suicide commercial de Bowie au sortir de sa période Thin White Duke, David s’associait à l’époque à un autre risque-tout, Brian Eno pour réaliser ce qui restera dans l’Histoire comme la trilogie berlinoise. Hyper influencé par la musique minimaliste et les expérimentations du vivier Berlinois de l’époque, la trilogie va infrastucturer une certaine notion de l’avant-garde en rock dont les codes seront sans cesse pillés par la pop moderne.

Des acteurs de cette trilogie, Eno a accepté de produire pour Coldplay, sur Viva La Vida (ou figure aussi Jon Hopkins d’ailleurs), alors ces derniers, aveuglés par la confiance, ont tenté de trouver le même son de cloche chez Bowie. Raté. Après envoi d’un de leurs titres, Bowie a pris la peine de rappeler Chris Martin pour lui signifier avec courtoisie que “ça n’était pas leur meilleur titre“. Voilà la savoureuse anecdote confié par Martin lors des BBC Awards.

C’est-à-dire que, si Eno comme Bowie sont des hommes de défis, des audacieux voire des casse-cou, le producteur, de par sa fonction, est vraiment le seul à oser se salir les mains. Même pour les cas les plus encrassés.

A remuer tout ça, vous n’avez pas envie de réécouter Low vous ?