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(Closing) party on the Beach à Calvi

La beach party constitue dans l’imaginaire collectif de la jeunesse festive et branchée un Graal suprême, un fantasme partagé ultime. Imaginez entre deux et trois mille personnes sur une plage dominée par la voûte céleste, ivres de son et de substances diverses, le tout dans un décor idyllique baigné par les chatoyante

La beach party constitue dans l’imaginaire collectif de la jeunesse festive et branchée un Graal suprême, un fantasme partagé ultime. Imaginez entre deux et trois mille personnes sur une plage dominée par la voûte céleste, ivres de son et de substances diverses, le tout dans un décor idyllique baigné par les chatoyantes lumières des spotlights. Moins bling-bling que Saint-Tropez, plus stylé qu’Ibiza, la closing party du festival Calvi On The Rocks sur la plage Diesel in Casa se veut modèle du genre. Toutes les belles têtes croisées au cours du festival ont bien sûr répondu aux appels combinés de leur maillot de bain, de la nuit et de la fête. Tout le monde est à bloc. Gui Boratto, Deniz Kurtel, Soul Clap, Benoit & Sergio se succèdent aux manettes. Il y a tellement d’électricité dans l’air qu’à plusieurs reprises les plombs sautent et de multiples coupures d’électricité viennent entraver les sets en théorie parfaitement calibrés des DJ’s. Tout à coup donc, nuit presque noire, plus aucun son, juste une foule survoltée qui exulte et crie pour que ça reprenne. Au plus vite.

Pourquoi ça s’arrête ?

Vers trois, quatre heures du matin, on assiste à un étrange cortège de zombies festivaliers survivants qui se dirige vers Chez Tao pour un dernier after. Certains t’expliquent qu’ils s’y rendent parce qu’ils sont de toute façon incapables de retrouver le chemin de leur domicile. En fait, le temps du festival, le club est devenu leur seconde maison. D’autres vous annonçent qu’une soirée de fou se déroulerait dans une villa de rêve dans les hauteurs, mais personne ne sait où précisément. Tout semble un peu flou, les propos sont souvent incohérents, voire carrément abstraits : ” La musique, c’est la langue des émotions mec “. D’accord. La seule chose qui paraît certaine et concrète pour nous : on reviendra l’année prochaine !

Propos recueillis par Monsieur B.