Skip to content

Chronique : un Big Bang plutôt explosif

Grosse explosion sonore, ce week-end au Palais de Congrès de Paris Est – Montreuil. Les aliens de Marvelous Island organisaient le Big Bang festival, deux soirées atomiques au line-up galactique. On y était, on vous raconte.

Gros week-end en perspective donc, pour ce Big Bang Festival, édition numéro 3. Après deux festoches, l’équipe de Marvelous Island a continué son expansion cosmique, jusqu’à Montreuil cette fois-ci, pour y investir le Palais des Congrès et ses deux étages. À chacun des étages, une idée, une nébuleuse : une Super Nova et un Planétarium accueillaient les zoulous curieux d’assister à cette éruption sonore. Au Planétarium : Jamie Jones, Black Coffee, Culoe de Song et CätCät pour le vendredi ; le lendemain, Dubfire (déjà présent la veille en tant que spectateur) prenait le relais pour un DJ set hybride, assisté par d’autres noms : Kenny Larkin, Hector et Cesko B2B Nozen. Une programmation déjà très intéressante, mais n’oublions pas la Super Nova, qui sur deux jours accueillait 8 sets, elle aussi : Ryan Crosson, Shaun Reeves et Lee Curtiss de Visionquest (vendredi), mais aussi Gary Beck, Butch, Mathias Kaden et Thomas Muller (samedi)…

Interstellaire et apocalyptique

Sur le papier, le Big Bang nous donne envie, on signe tout de suite ! C’est d’ailleurs ce qu’on a fait, et on a eu raison, puisque l’ambiance y était électrique. On s’est déplacés des quatres coins de la galaxie pour assiter à cette grande fête et le public n’a pas eu de quoi être déçu. La programmation était bien, comme nous l’affirmait le DA Laurent Kemler, “un mélange harmonieux”, le concept et les lives et DJ sets, appréciables. Il y a, selon nous, quelques détails à revoir (notamment le son au niveau de la scène Super Nova), mais l’essentiel (satisfaire les festivaliers) a été fait, avec la manière. On apprécie grandement les casiers/ vestiaires placés près de l’entrée (comme au lycée), le système de Bar Cashless toujours le bienvenu. Ça simplifie la vie et ça accélère le passage au bar : malin et agréable pour chacun.

Et puis, le travail de scénographie a été remarquable (mention spéciale également à l’incroyable live de Dubfire). On navigue ainsi d’une nébuleuse à l’autre, en se laissant porter par le son et les lumières. Monter à l’étage supérieur, pour accéder au Planétarium, a été plutôt facile : deux escalators nous y mènent sans peine. C’est pour redescendre, que la peine, justement, apparaît. Très, très difficile de parcourir la salle immaculée. La raison ? Avec le monde, de la buée s’est très vite formée et a recouvert le sol déjà lisse, d’une couche d’eau ultra-glissante : du coup, ça devient très vite la patinoire, par endroit. Une des journalistes de l’équipe en fera d’ailleurs les frais vendredi. Plus de peur que de mal, mais comme on a pu le voir à plusieurs reprises, c’était un poil dangereux, cette hisoire de sol mouillé.

Le deuxième hic revient à l’atmosphère que certain ont pu qualifier de “pesante” sur le mur de l’événement Facebook. Normal avec 8000 personnes par soir que les esprits s’échauffent, mais il en va de notre responsabilité à tous de faire en sorte qu’un festival se passe bien et sans accident (faire tomber un des retours sur Dubfire, c’était pas très cool quand même, les gens). Ni un vigile un peu sec, ni des tarifs au bar déplaisants ne justifient de se comporter comme un animal.

Dans son ensemble, le Big Bang Festival était bon. Cumuler sur deux soirées 20h de fête (l’ADN des organisateurs) nous plaît toujours autant et on demande donc à voir ce que l’équipe du Big Bang nous réserve avec la saison estivale de son festival : Marvelous Island…

Le plus du festival : Si on ne devait retenir qu’un seul live, Dubfire, évidemment.

Le moins : On aurait aimé pouvoir vous offrir de meilleures photos, mais le sol, devenu dangereux et l’ambiance plus très friendly passée une certaine heure, nous en auront empêchés.

L’anecdote : La grosse planète suspendue au-dessus de nous a fini par se dégonfler et à ressembler à… un “testicule”, selon certains petits marrants le lendemain sur les réseaux sociaux.

La citation : On est venus nous demander les toilettes, mais on ne saurait vous retranscrire la citation exacte. On a juste compris “toilettes”.