Le dimanche 13 décembre 2015, au Palais de Tokyo, Matthieu Chedid nous emmenait avec lui dans son inconscient. On vous raconte ce rêve aux trois niveaux ici.
Matthieu Chedid aime expérimenter, innover et par ce biais, faire rêver. Cet alchimiste sonore proposait le dimanche 13 décembre, au Palais de Tokyo, “un rêve en 3V” : une expérience inédite, auditive, visuelle et émotionelle. Accompagné de son trio fétiche, le musicien rencontrait ici son public pour un show abstrait, sans contraintes prédéterminées. Les seules contraintes seraient celles que chacun lui proposerait, et qu’il exécuterait sur le champ, devant eux.
Pour l’occasion, trois représentations consécutives avaient lieu au Yoyo en ce dimanche. Trois séances pour interpréter de manière différente à chaque fois, “la seconde qui a littéralement fait basculer” la vie de l’artiste. Accompagné de son trio fétiche (le Chedackles, composé de Brad, Lawrence et Matthieu) et de l’illustrateur Matthias Picard, -M- nous proposait ici un labyrinthe de songe et de musique, de dessins live et de performance scénique. D’ailleurs, le public y était convié pour la performance, de façon intéractive avec les cartes distribuées à l’entrée et puis aussi sur scène. Pour littéralement participer au processus créatif.
Une création brute et spontanée
À plusieurs reprises, le chanteur a fait appel à son public, venu pour cette seconde séance en nombre. À l’entrée du Yoyo, des hôtesses nous remettaient des cartes rondes. D’abord, le programme de cette soirée, et puis cette carte à déposer dans une urne (le comble, en ce deuxième dimanche électoral). Dessus, chaque personne du public devait y renseigner un nom, un titre, un tempo et une durée (1min, 3min, 5min, ou or temps). L’urne se retrouve sur scène pendant la performance des Chedackles (le trio que forment Lawrence, Brad et Matthieu). Le rêveur y piochera tout au long de la soirée des cartes, pour jouer la musique qu’elles suggèrent. De temps à autre, entre deux cocktails Villa Schweppes qu’on lui apportera sur scène, le musicien invitera Kilian, Julia ou encore Thérèse -de parfaits inconnus, choisis à l’instant M, car volontaires. Ils viendront orchestrer, chanter, danser ou encore réciter un poème. Le tout sous le regard envieur du reste du public de la fosse. C’était parfois drôle, souvent beau, à chaque fois réussi.
-M- et les Chedackles font appel à des volontaires du public, pour jouer en live devant le Yoyo.
-M- et les Chedackles font appel à des volontaires du public, pour jouer en live devant le Yoyo.
-M- et les Chedackles font appel à des volontaires du public, pour jouer en live devant le Yoyo.
-M- et les Chedackles font appel à des volontaires du public, pour jouer en live devant le Yoyo.
-M- et les Chedackles font appel à des volontaires du public, pour jouer en live devant le Yoyo.
-M- et les Chedackles font appel à des volontaires du public, pour jouer en live devant le Yoyo.
Visuellement, c’était grandiose. L’auteur de Jim Curious participait lui aussi à la fête. Sur l’écran géant, derrière le groupe, il dessine en direct, et dispose simplement du temps d’un morceau pour créer une oeuvre. On se retrouve donc à contempler ses dessins abstraits, ses personnages perdus dans des paysages minimalistes, contrastés et édulcorés. Le tout sur un fond de musique jouée par l’un des musiciens les plus talentueux que la France puisse connaitre. Un régal pour les yeux et pour les oreilles, simplement.
Le régal n’était pas simplement musical et visuel. Pierre Hermé avait également pour l’occasion préparé une petite surprise. Son macaron doré, “L’Or-En-Je”, en référence à l’Orange Numérique de La B.O.2-M était donné en dégustation pour les personnes assistant à l’expérience depuis l’étage. La Villa Schweppes, partenaire de l’évènement y avait également établi un bar à cocktail thématisé autour du rêve de Matthieu. Au programme, des cocktails aux noms évocateurs comme : le Ginger, Le Black Parano, L’Or-En-Je, Le Chedackles ou encore le Rouge Aline. On vous en parle tout en bas !
L’attention était portée sur les détails, pour La B.O.2-M-
L’attention était portée sur les détails, pour La B.O.2-M-
L’attention était portée sur les détails, pour La B.O.2-M-
L’attention était portée sur les détails, pour La B.O.2-M-
L’attention était portée sur les détails, pour La B.O.2-M-
L’attention était portée sur les détails, pour La B.O.2-M-
L’attention était portée sur les détails, pour La B.O.2-M-
L’attention était portée sur les détails, pour La B.O.2-M-
L’attention était portée sur les détails, pour La B.O.2-M-
Le concert n’était, vous l’aurez compris, pas la seule attraction de ce voyage initiatique. Dès notre entrée dans le Palais, et pour arriver à l’arrière de la salle, il nous a fallu passer par des couloirs. Ces coridors étaient par endroit investis par des tableaux de Matthias Picard, des installations vidéo, sonores, ou alors par un second bar de la Villa Schweppes. On vous laisse les découvrir dans le diaporama en haut de page !
Le plus de la soirée : Tout a été mis en oeuvre pour que chacun passe une soirée exceptionnelle, inoublialble.
Le moins de la soirée : La queue, à l’entrée du Palais était simplement interminable. Mesures de sécurité obligent, l’attente est plus longue que d’habitude.
Le cocktail de la soirée : On hésite entre le Rouge Aline et L’Or-En-Je…
Notre moment préféré : Quand le jeune homme du nom de Kilian est, à la demande de -M-, monté sur scène pour “faire le chef d’orchestre”. C’était clairement l’un de nos morceaux préférés, et puis c’était aussi très drôle !
