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Chronique : Dure Vie s’offre Jus-Ed en all night long pour ses 3 ans

Quand l’équipe du webzine Dure Vie fête ses trois années d’existence, cette dernière commence par inviter la légende Jus-Ed dans le non moins légendaire club Le Djoon. Et ceci pour un set all night long s’il vous plaît. On y était et on vous raconte cette soirée du 8 janvier.

Un vrai all night long

S’il fallait retenir quelques noms du mouvement house made in US, on citerait évidemment Moodymann, Omar S, ou encore Chez Damier, mais on n’oublierait évidemment pas Edward McKeithen aka Jus-Ed.

À 53 (on a vérifié !) ans, cet habitué des clubs n’a plus rien à prouver. Après avoir fait plusieurs fois le tour du monde, monter le très respecté label “Underground Quality”, lancé des “petits” artistes tels que Nina Kraviz (DJ qu’il a signé en 2011), on sait qu’on peut lui faire confiance pour le all night long… C’est en tout cas ce qu’a fait ce vendredi la team du webzine Dure Vie pour célébrer leur trois années d’existence au Djoon.

Nous voici donc devant le numéro 22 du boulevard Vincent Auriol ce 8 janvier. Il est 23h50 et, bien que la soirée soit censée avoir débuté à 23h30, la porte du club est toujours close. Il faudra attendre une dizaine de minutes avant de pouvoir se remettre au chaud. À l’intérieur, le résident de Dure Vie, Dusty Fingers, a commencé son set (une très bonne sélection de disques, au passage) avec, à ses côtés… Jus Ed ! On s’étonne un peu de sa présence si tôt (il n’est supposé jouer qu’à 1h du matin). C’est Mazen de Dure Vie qui nous offrira une explication : “Il nous a dit vouloir s’imprégner de l’ambiance du club avant de jouer”. Avant d’ajouter : “Je sens qu’on va avoir le droit à un vrai all night long…” Effectivement, ce dernier, un verre d’eau à la main (Il a arrêté l’alcool en 1986, paraît-il), étudie calmement l’équation de la soirée… avant de piquer (façon de parler) sa place aux “doigts poussiéreux”.

Soirée des 3 ans de Dure Vie au Djoon - Photo 66

Soirée des 3 ans de Dure Vie au Djoon – Photo 66

Jus-Ed mixe en distribuant des checks à qui veut

L’artiste alternera bons morceaux de house, edits de funk, quelques classiques d’Underground Quality et… chauffage de salle au micro (jamais sans son micro Jus-Ed). “We’re here for the three years of HARD LIFE !”, lâche d’ailleurs ce dernier sur les coups de 3h tout en distribuant des checks à qui veut. Il est 3h, l’ambiance générale a bien vrillée (il faut dire aussi que la salle est pleine à craquer) et on peut dire sans se tromper que oui, on n’a pas vu une personne sans le sourire aux lèvres. Même les barmaids semblent ravies de bosser ! La raison ? C’est le directeur artistique du club, Adrien Assadian qui nous la donne : “Après les attentats du 13 novembre, on a fermé quelques temps le club et du coup, l’équipe en a profité pour prendre quelques vacances. Là, tout le monde est de retour bien reposé, de bonne humeur”. Il n’empêche : le set de Jus-Ed et l’accueil des organisateurs y sont aussi surement pour quelque chose… En tout cas suffisamment pour nous convaincre d’aller revoir l’artiste le 26 février au Virgo et de refaire la fête avec l’équipe du webzine le 18 février au Badaboum. Et oui, pour ses trois ans, le crew a décidé de faire non pas une mais trois fêtes. La “Dure Vie”, comme on dit…

Le plus de la soirée : Ça a bien transpiré l’amour tout ça, sans vouloir tomber dans la niaiserie.

Le moins : 2 toilettes pour toute la clientèle le club. Autant dire qu’il faut mieux avoir une bonne vessie…

La rencontre de la soirée : Adrien Assadian, le directeur artistique des lieux (donc) qui, d’après ce que l’on a compris, nous a concocté une jolie programmation cette hiver avec la venue notamment de Moomin, Terrence Parker et Jamie 3:26.

L’autre rencontre de la soirée : Vers 4h, on a aussi vu débarquer l’équipe de Concrete. Cette dernière a quitté un moment son bateau pour faire un coucou à l’artiste.

L’anecdote de la soirée : Il paraît qu’à côté de son statut de producteur superstar, Jus-Ed est avant tout un père de famille vivant dans le Connecticut.