Le week-end dernier, nous avons pris la route de Cabourg pour la 3ème édition du festival musical Cabourg Mon Amour. Retour sur un véritable coup de foudre festivalier.
On associe souvent petits festivals à petit budget, peu de moyen et petite programmation. Malgré tout, avec très peu, certains arrivent à faire beaucoup, et les organisateurs du festival musical Cabourg Mon Amour en sont l’exemple parfait. L’événement se déroulait le week-end dernier et nous a littéralement charmé par son ambiance système D et son line-up de qualité déployé sur deux scènes : un dancefloor sur la plage et une scène rock sur la digue.
Voici le récit d’un festival réussi…
Cabourg, sur les coups de 17h30 : notre application météo consultée un jour avant notre arrivée semble malheureusement ne pas nous avoir menti aujourd’hui : le ciel est gris. Après un rapide saut au restaurant Le Hastings, on longe la digue pour s’approcher des bass, celles des tracks minutieusement sélectionnées par le DJ et producteur parigot Bambounou. Difficile de mieux commencer un festival, Jeremy Guindo assure le job et nous ambiance les pieds dans le sable. Son set amorce le live du Londonien Ben Khan, la vraie surprise de ce festival qui n’a pas mis longtemps pour mettre le public dans sa poche avec sa pop percutante.
On profite ensuite du DJ Set “summer vibes” de Bon Entendeur pour se balader dans le festival. Sur le stand Bensimon, on customise sa paire de chaussures et on remonte les manches pour décorer nos peaux de tatouages éphémères. On shoppe du streetwear du côté du truck ambulant Noir Gaazol, on mange un délicieux burger des Niçois en regardant les parties de pétanques s’enchaîner sur la plage. 22h, c’est au tour d’Isaac Delusion de monter sur scène au moment où le temps commence sérieusement à se gâter mais l’envie de se laisser envoûter par les ballades du groupe force une bonne partie du public à rester sur les lieux.
Deuxième jour et seconde vague de découvertes musicales avec un temps nettement moins capricieux que la veille. Sur la plage, le génial Clément Bazin, Zaltan le fondateur du label Antinote, l’incontournable Ron Morelli et Napkey qui marquent un sans-faute avec des playlists coordonnées avec les rayons du soleil.
Côté dune, les jeunes Agua Roja, la soul de Curtis Harding mais surtout la surf pop d’Only Real qui restera notre plus beau souvenir sonore de notre visite. Nous n’avons pas de conseil à donner aux organisateurs du festival, si ce n’est que de poursuivre dans ce sens.
Le charme de Cabourg Mon Amour et sa belle programmation vous feront tôt ou tard donner une raison de rejoindre la côte Normande.
Le plus du festival : La déco système D, le spot de rêve (si le soleil est de votre côté) et la programmation
Le moins du festival : La météo (un festival outdoor lorsqu’il pleut, c’est pas le mieux)
La rencontres du festival : Only Real, qui remet Mac DeMarco à sa place en terme de “coolitude”.