Poni Hoax était l’alternative rock en cette troisième journée du festival Black Weekend. Avant de faire sonner les guitares au Podium, Laurent Bardainne, clavier et leader du groupe, ainsi que Nicolas Ker, le chanteur, ont accepté de répondre à nos questions. Rencontre avec des pointures du rock. OnVillaNuit : C’est v
Poni Hoax était l’alternative rock en cette troisième journée du festival Black Weekend. Avant de faire sonner les guitares au Podium, Laurent Bardainne, clavier et leader du groupe, ainsi que Nicolas Ker, le chanteur, ont accepté de répondre à nos questions. Rencontre avec des pointures du rock.
OnVillaNuit : C’est votre première fois au Black Weekend ? Et à Chamonix ?
Poni Hoax (Laurent Bardainne et Nicolas Ker) : Oui, première fois pour les deux.
OnVillaNuit : Vous avez eu le temps de voir d’autres artistes ?
Poni Hoax : Pas du tout. On vient juste d’arriver, nous étions à Crans Montana en Suisse hier.
OnVillaNuit : Il y a des artistes qui vous souhaitez voir ?
Poni Hoax : On aurait bien aimé voir Zombie Zombie, mais on n’a pas le temps, et nous n’avons pas encore fait les balances…
OnVillaNuit : Comment vous sentez-vous avant votre concert ?
Nicolas Ker : Serein, je n’ai jamais le trac.
Laurent Bardainne : Actuellement en début de concert, je suis un peu angoissé. Nous jouons de nouveaux morceaux, il ne faut pas faire d’erreurs, mais bon, ce n’est pas insurmontable.
OnVillaNuit : Nous sommes au Black Weekend : vous êtes bons en ski ?
Nicolas Ker : Je n’en ai jamais fait de ma vie. J’ai plutôt vécu dans des pays chauds, alors je suis plutôt surf.
Laurent Bardainne : La mère du batteur de Poni Hoax était prof de ski, donc il a un très bon niveau. Je pense quant à moi essayer demain matin, mais je ne garantis rien.
OnVillaNuit : Une anecdote de ski ou de concert à partager ?
Laurent Bardainne : Pour l’un des premiers concerts de Poni, il y a maintenant six/sept ans, à Gand, ils avaient fait noire salle pour notre entrée. On jouait l’introduction de “Budapest” en attendant l’entrée de Nicolas, et il s’est vautré. Il a continué à avancer et il est tombé dans le trou. On a continué de jouer en attendant qu’il ressurgisse.
OnVillaNuit : Comment pourriez-vous décrire Poni Hoax et ses influences ?
Nicolas Ker : C’est une question difficile, personne n’écoute la même chose dans le groupe. Nous ne sommes d’accord sur rien, à part peut-être les Doors.
Laurent Bardainne : On essaie de faire du rock. Pas du rock’n’roll, ni du rockabilly, du vrai rock.
OnVillaNuit : Où vous trouve t-on à partir de 21 heures ?
Laurent Bardainne : Avec la crise, je dirais qu’on nous trouve principalement chez nous, malheureusement. On ne sort plus à part pour faire des allers-retours à l’épicerie, en se disant que c’est la dernière fois…
Nicola Ker : C’est vrai, je me disais depuis environ un an et demi, on ne sort plus. Avant j’étais tout le temps dehors, maintenant plus du tout.
OnVillaNuit : Où sortir à part Chamonix ?
Laurent Bardainne : On a jamais été trop lieux branchés. On s’est fait de plus griller dans pas mal de lieux, mais toujours pour la bonne cause. On aime bien le Chérie Bibi (15 rue André Del Sarte dans le 11ème) néanmoins, c’est un très bon restaurant. Et puis c’est en bas de chez le Clavieriste/basse, donc on s’y retrouve souvent…
OnVillaNuit : Vous avez un poison ?
Nicolas Ker : Tout ce qui est étiquetté avec une grosse tête de mort, je prends. Si tu veux me faire manger quelque chose que je n’aime pas, il suffit de mettre une tête de mort dessus.
OnVillaNuit : A quoi ressemblerait votre soirée idéale ?
Nicolas Ker : Je ne te le dis pas. Tu me prendrais pour un pervers.
OnVillaNuit : Quelle est votre playlist du moment ?
Nicolas Ker : J’aime beaucoup le dernier Bowie.
Laurent Bardainne : J’écoute de la musique thaïlandaise des années 60. Vu que le territoire était occupé par l’armée américaine, cette dernière a amené le rock dans ses bagages. Ils ont essayé de reproduire cela, et c’est vraiment charmant. Je vous conseille les compilations Sunway Records.
OnVillaNuit : Quels sont vos projets pour 2013 ?
Laurent Bardainne : On sort l’album, ce qui est déjà pas mal après tout ce temps. On a tous des petits projets annexes qui devront aussi voir le jour en 2014. Et puis, surtout, on aimerait bien finir cette balance.
Propos recueillis par Marine Normand