Skip to content

Action Bronson, Chilly Gonzales, Malvina Meinier… Le Rayon Frais du 23 mars

Montée en puissance d’Action Bronson, volupté avec Chilly Gonzales, la pop orchestrale de Malvina Meinier : tout ce qu’il faut écouter cette semaine est dans le rayon frais !

Chilly Gonzales présente un nouvel album au piano

Chambers, est un album pour piano et quatuor à cordes confectionné par le dandy Jason Beck, bien plus connu sous le nom de Chilly Gonzales. Il fait suite à Solo Piano I & II, où il donne les lettres noblesses à son instrument de prédilection, tant aimé. D’un prélude en hommage à Freud jusqu’à “Sample this”, dedié au rappeur Rick Ross, Gonzo passe par tous les styles qu’il affectionne dans cet album musique de chambre version 2K15. Comment l’appréhender ? Non pas comme du classique, plus comme de la pop dont les codes sont repris.

Action Bronson est Mr Wonderful

Un album qui ne fera sûrement pas beaucoup d’ombre au de Kendrick mais qu’on ne considèrera pas moins pour autant. Cet opus est, en effet, le premier d’Action Bronson signé chez une major (Atlantic Records). Cet ancien cuistot apparu dans le rap après s’être cassé une jambe en cuisine mets tout le monde dans sa poche de short baggy. On s’éclate à l’écoute de Mr Wonderful sûrement autant que cet outsider a du s’amuser à l’enregistrer.

Malvina Meinier invente une galaxie

Alors qu’elle sort déjà son second album, la jeune conservatoiriste Malvina Meinier a déjà tout d’une compositrice rôdée. Plus là pour jouer aux exercices de style, elle décide de s’attaquer à un défi immense : réinventer le recit musical d’une exploration spatiale. Une part de bass anglaise, un peu d’IDM, une pop très orchestrale, des vocaux qui s’envolent : son album Home est une bombe, foncez.

Master Master Wait : un futur pour l’electroclash?

Environ 10 000 ans après le Pulp, un duo de parisien revient avec dans son sac à dos déchiré un disque qui contient approximativement le seul espoir de voir la musique électroclash connaître un veritable futur. Synthés qui tâchent, beats boom bam, ces garçons sont fâchés et traitent la musique électronique comme du punk. Loin de singer les 00’s, ils inventent leur propre musique qui sent l’ordi qui va planter, les grosses frappes et la fin du monde.

James Bay, nouvelle sensation folk

Grand gagnant du Critics’ Choice Awards et finaliste du “BBC Sound of 2015”, son premier album risque très certainement de tourner en boucle dans l’appartement de votre soeur. D’un côté parce que son chapeau et ses grands cheveux noirs la feront fondre mais aussi pour ses préstations scéniques qui cartonnent. Il se profile comme la digne succession de Jim Morrison, influencé par la folk, la pop anglaise et le rock alternatif britannique.

Olivier Depardon, digne retour en grâce

Dans les années 90, Virago était ce genre de groupe qui scotchaient les fans de rock qui avaient survécu aux raves. Ils n’ont pas survecu au bug de l’an 2000. Il aura presque fallu 10 ans à Olivier Depardon, leur chanteur, pour ce remettre en selle. Après un album coup d’essai, le voici qui revient avec toutes les armes dont il a besoin – label culte comme Vicious Circle, belle prod, prise de confiance en solo. Son second album est un réussite : sans imiter sa jeunesse, il garde un style fort – son flow, ses guitares très typées, quelques saturations – mais assume son âge. Une chanson française qui, si s’en est vraiment, ne laissera personne indemne.

DJ Ford Foster ghettoïse le club

On ne sait pas grand chose de DJ Ford Foster, si ce n’est qu’il réside à Leeds et est particulièrement friand de la house du ghetto. C’est donc tout naturellement qu’il sort aujourd’hui ce 4 titres sur la label parisien Booty Call Records, calibré pour les clubs les plus dirty.