Drake était chez Colette cet après-midi pour présenter sa collection de vêtements OVO. On vous raconte ce moment complètement fou.
A l’occasion de ses concerts qui auront lieu ce soir et demain à Bercy, et pour présenter sa collection OVO (October Very Own), Drake était chez Colette cet après-midi. La mythique boutique avait organisé un “Meet and Greet”, une rencontre/séance de dédicaces avec des fans ayant acheté des pièces de sa griffe. Ça avait plutôt l’air sympa sur le papier sauf que les choses ne se sont pas déroulées comme prévu…
La rencontre étant prévue à 16h, on arrive un peu en avance se disant que ça devrait aller. Drake, ce n’est pas encore Kanye West n’est-ce pas ? Mais là stupeur, une horde de fans est déjà présente, agglutinée devant la boutique, hurlant au moindre de mouvement à l’intérieur. La rue Saint-Honoré et la rue du 29 juillet sont complètement bouchées. Prenant notre courage à deux mains, on se faufile jusque devant la porte. On vous passe les détails, mais ce fut un vrai combat…
Enfin à l’intérieur, l’ambiance est plutôt calme. Il ne faut pas inquiéter l’artiste, qui pour le moment a le sourire… Les managers viennent à notre rencontre “le staff de Drake a tout annulé, pas de presse, pas de photos”. Dans notre langage, ça veut dire qu’on ne peut rien espérer obtenir. Même se rapprocher de la star est carrément mission impossible. Une quinzaine de membres de son équipe l’entoure (du style grands et baraqués), minutant chaque dédicace. Les fans sont peu nombreux à rentrer d’ailleurs. Dehors, ils brandissent tous leurs albums et leurs tee-shirts. C’est la folie.
L’ambiance monte encore d’un cran. Ça se bouscule dangereusement devant les portes de la boutique. La situation devient hors de contrôle et le staff du chanteur prend la décision de tout arrêter. En quelques secondes, tout est remballé. Escorté par ses gardes du corps et la Police, Drake quitte la boutique par la porte de derrière. Les fans ne le verront pas, il sortira bien caché dans sa voiture aux vitres teintées…
Nous, on aura au moins pu voler quelques clichés (pas très nets on vous l’accorde mais ç’est aussi ça le terrain !) et témoigner de ces deux heures de pure folie chez Colette.
