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We Love Green : 3ème édition réussie avec London Grammar et Lorde !

Samedi 31 mai et dimanche 1er juin, la Villa Schweppes était au festival We Love Green ! On vous a fait de belles photos souvenirs et on vous raconte tout sur les concerts de London Grammar, Moodoid, SBTRK ou encore Lorde.

Ce week-end, les Parisiens se sont mis au vert dans le décor bucolique du Parc de Bagatelle avec la troisième édition de We Love Green, un festival de musiques actuelles pensé et conçu dans le respect de l’environnement.

Jour 1 : London Grammar, Cat Power, SBTRK

Samedi 31 mai, la journée s’annonce musclée puisque 14 000 personnes sont attendues sur la pelouse du parc. Il faut dire que le programme est alléchant, London Grammar et SBTRK jouent ce soir. En début d’après-midi, l’ambiance est encore calme autour des tipis installés ça et là entre les chênes centenaires et les buissons de roses. Les festivaliers arrivent doucement et prennent des forces au soleil. On en profite pour faire quelques tours de répérage et découvrir les animations. Comme lors de la première édition, on trouve les bars sur la grande pelouse mais aussi des stands, sorte de restaurants pop-up qui proposent une cuisine maison, saine et bio, préparée avec des produits locaux. Les glaces Glazed et leurs saveurs originales (Vanille Madagascar et graines de chanvre bio, Chocolat noir wasabi gingembre…) nous font déjà de l’oeil. De nombreuses activités pour petits et grands sont aussi proposées comme du jardinage ou du bricolage.

La grande scène est prête pour son premier show. Dans quelques minutes, Joakim ouvrira le bal. Toute une équipe s’affaire à tester les micros et les projecteurs, alimentés par de grands panneaux solaires habilement disposés face au soleil. On continue plus loin pour découvrir le nouvel espace du festival. Cette année, une deuxième scène a été érigée sur les abords du parc. Elle est dédiée à la musique électronique et aux DJs. Autour d’elle, d’autres stands se mettent aussi en place. On retrouve les couronnes de fleurs Panthéone (de nombreuses festivalières font d’ailleurs déjà la queue pour parfaire leur look champêtre) ou encore les produits de beauté Kiehl’s. Côté restauration, on a plus que le choix : les burgers du Réfectoire, les hot-dogs DAD, les popcorns My Crazy Pop ou encore les plats locaux du snack de l’équipe du Comptoir Général. Le mythique bar du Canal Saint-Martin a son propre tipi et propose une friperie, un stand de tresses et une ambiance clubbing.

A 15h30 tapante, les premiers shows démarrent. Joakim et Asgier mettent en jambe les festivaliers. Mais on attend tous la grande Cat Power. La chanteuse envoûte littéralement la foule maintenant gonflée du festival. On a besoin de se réveiller un peu, direction la scène électro. Pedro Winter et Riton sont aux platines et font monter la température. Déjà 21h, il faut vite retourner sur la grande scène puisque le show de London Grammar va commencer. Le nom du groupe est sur toutes les lèvres. A croire qu’ils sont venus exclusivement pour les Londoniens. On aurait bien testé les super aliments de la cantine bio Sol Semilla ou les sandwichs vietnamiens de Miss Bah-Mi mais les files d’attentes nous découragent… We Love Green serait-il dépassé par les évènements ? Tant pis pour le diner, on remet ça à plus tard. Place au show ! Le groupe visiblement heureux d’avoir été invité salue joyeusement le public. Dot Major (et sa coupe de cheveux à la Harry Styles) prononce quelques mots en français : “ma mère est à moitié française”. Il n’en fallait pas plus pour faire hurler la foule. Puis, Hannah Reid prend le micro et nous transporte dans un autre monde. Le groupe enchaine les tubes de son premier album If You Wait: “Hey Now”, “Metal & Dust”, “Flickers”, “Nightcall” et bien sûr “Wasting My Young Years”. Aucune fausse note, on est gonflé à bloc pour SBTRK.

La nuit est tombée sur la pelouse de Bagatelle quand Aaron Jerome monte sur scène. Malgré un couac de son, le show est explosif. C’est un succès pour cette première journée de festival !

Jour 2 : Moodoid, Jungle et… Lorde !

On aborde très calmement la deuxième journée à We Love Green. Les lieux nous sont maintenant familiers. On prend le temps de découvrir l’expo de Fabrice Hyber et d’admirer la scénographie recyclée-recyclable mise en place par toute une équipe de bénévoles et d’étudiants en art et design. Le soleil n’est finalement pas au rendez-vous mais qu’importe, on est décidé à en profiter ! Denai Moore et sa pop poétique passent bien. Du côté de la scène électro, les filles de Girls Girls Girls mettent l’ambiance. Mais ce n’est rien comparé à Lunice ! Le producteur et DJ montréalais donne de sa personne en sautant et chantant en playback sur ses tracks hip-hop aux beats lourds. Un beau moment ! Pendant ce temps là sur la grande scène, Moodoid, tout de paillettes maquillé, et Earl Sweatshirt ont fait leur show. On attend maintenant Jungle, que l’on a découvert il y a peu. Beaucoup de mystère plane autour de ce groupe soul-funk londonien. “Tu vas voir c’est génial !”, entend-on dans la fosse. Hâte de voir ça ! Jungle ne nous déçoit pas. Le duo accompagné de choristes et musiciens reprend ses singles punchy “The Heat” ou encore “Busy Earnin”. Les festivaliers dansent sans retenue.

Après 40 minutes de changement de plateau, la foule, partie se restaurer, s’amasse à nouveau devant la grande scène. Attention, Lorde arrive. La jeune chanteuse est vraiment accueillie à la hauteur de son nom de scène. Ca hurle dans tous les coins : “We love you Lorde!“. Une festivalière porte son nom sur les joues, une autre brandit un drapeau neo-zélandais. Ceci n’échappera pas à l’artiste d’ailleurs qui en sera beaucoup touchée. Mais alors, Lorde en live ça donne quoi ? Extraordinaire ! Quand on pense qu’elle n’a que 17 ans ! La chanteuse est en transe et se tord dans tous les sens, secouant sa longue chevelure bouclée dans tous les sens. La scène n’a déjà plus de secret pour elle. Elle reprend “Tennis Court”, “Team” mais aussi “Royals” en choeur avec la foule. Lorde termine par ces mots “This is so magical, so amazing, please have me back !” Oh comme on aimerait cela, on est ravis qu’elle nous ait choisi pour sa seule scène de l’été mais on en voudrait bien un peu plus… Heureusement Foals arrive. Le quintet déjà mythique est hyper efficace avec ses tubes pop-rock. On n’aurait pas rêvé mieux pour clore cette deuxième journée de festival. Bravo We Love Green, on a passé deux superbes journées dans votre village enchanté, vivement l’année prochaine.

Les plus du week-end : L’ambiance bucolique qui nous donne l’impression d’être ailleurs qu’à Paris. Les shows de London Grammar et Lorde.

Le moins : L’attente aux stands de restauration et aux toilettes. 40 minutes pour un pipi ce n’est pas tolérable !

La rencontre du festival : Earl Sweatshirt en backstage, fumant tranquillement “une clope” aux abords de son tipi-loge.

La phrase du soir : “Non tu plaisantes, Lorde elle a vraiment 17 ans ?” Eh, oui…