Vous l’avez peut être découvert cet été, à la Villa Schweppes de Calvi On The Rocks, Vincent Vega est un Dj pas comme les autres. Ancien chercheur en sociologie, journaliste/rédacteur et aujourd’hui, Editeur Digital chez Louis Vuitton, et depuis bientôt 7 ans, DJ, le jeune homme dispose d’un CV bien rempli! Après avoir
Vous l’avez peut être découvert cet été, à la Villa Schweppes de Calvi On The Rocks, Vincent Vega est un Dj pas comme les autres. Ancien chercheur en sociologie, journaliste/rédacteur et aujourd’hui, Editeur Digital chez Louis Vuitton, et depuis bientôt 7 ans, DJ, le jeune homme dispose d’un CV bien rempli! Après avoir fait ses armes au très connu Paris Paris, Vincent Vega a mixé un peu partout (Baron, Calvi on The Rocks, 205, Silencio, Wanderlust, Nuba, etc…). Il nous en raconte plus sur son parcours de DJ dans une interview signée OnVillaNuit.
Onvillanuit: Comment êtes-vous devenu DJ ?
Vincent Vega : Je ne ne suis jamais vraiment devenu dj… Ou si, mais par hasard. C’est Marco Dos Santos qui est un peu à l’origine de mon passage derrière les platines. En 2005, il était en contact avec nous au moment du “relaunch” de ZE Records, un peu avant l’ouverture du Paris Paris. Après quelques discussions, nous sommes dit que je pourrais aisément mettre à profit ma collection de vinyles accumulés depuis 6 ans. Quelques mois plus tard naissaient les mensuelles Mein Disko au Paris Paris, parmi les premières fêtes parisiennes à jouer des edits et ce que l’on appelait à l’époque du nu-disco…. sans se lancer de fleurs non plus.
Onvillanuit: Quelles étaient vos influences, de qui vous inspiriez-vous à vos débuts ?
Vincent Vega : En commençant, je n’avais pas trop d’influences en termes de djs, plutôt en termes de “scènes” musicales un peu planquées: le Mutant Disco, la No Wave, le Post Punk anglais, la Cold Wave française. Et puis surtout la disco New Yorkaise et les djs/producteurs qui l’incarnaient: Larry Levan, Walter Gibbons, Tom Moulton, Bob Blank….
Onvillanuit: Aujourd’hui, comment choisissez-vous vos disques ?
Vincent Vega : Je choisis en fait mes disques en fonction de différents critères : mes obsessions musicales du moment, le lieu où je vais jouer, le type de fête et le type de public… et puis mon humeur du jour compte pas mal aussi.
Onvillanuit: Comment qualifieriez-vous votre style ?
Vincent Vega : Joker. Sérieusement c’est une question très difficile pour moi. Quelque part à la croisée entre le sleazy rock barbu et la gay disco (de préférence parisienne ou new-yorkaise).
Onvillanuit: Un club, un lieu où vous rêveriez de mixer?
Vincent Vega : Paradise Garage 1977
Onvillanuit: Votre meilleur souvenir de soirée ?
Vincent Vega : Une soirée No Ordinary Monkey j’imagine… Ou sinon un set d’Eric Duncan de Rub’N’Tug au Santos Party House la semaine de l’ouverture à Manhattan. En particulier la fin de la nuit, une fois que la boite était fermée et qu’on avait remis la musique avec les 40 personnes restantes. Mais sinon, en tant que dj, je dirais la soirée Zoo Arena au Trianon ou alors la fête des 10 ans de DFA au 104.
Onvillanuit: Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui veut devenir DJ ?
Vincent Vega : Ne pas essayer de faire plaisir au gens…
Onvillanuit: Quel est votre poison ?
Vincent Vega : Le nombre de clopes que je fume quand je mixe.
Onvillanuit: Où vous trouve t-on à partir de 21h ?
Vincent Vega: Un bar à vins naturels : au hasard, le Garde Robe (41, rue de l’Arbre Sec à Paris), Les Deux Amis (45 Rue Oberkampf) ou encore Autour d’un Verre (21 Rue de Trévise)…
Onvillanuit: Quelle est votre playlist du moment ?
Vincent Vega : Pachanga Boys – Time
Flash & The Pan – Midnight Man (Extended)
Idjut Boys – One for Kenny
Onvillanuit: Des projets à venir ?
Vincent Vega : Des projets à me proposer ?
Propos recueillis par Mathilde Kichenama
Retrouvez Vincent Vega sur le site du label Tête d’Affiche