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Vince Staples remet les couverts avec “BagBak”

Le rappeur de Long Beach Vince Staples a surpris ses fans en fin de semaine dernière en lâchant “BagBak”, son premier single depuis Prima Donna.

Son retour n’était pas attendu de si tôt puisque Prima Donna, l’EP est encore relativement jeune. Sorti en août 2016, le projet de Vince Staples a su mettre ce dernier sur le devant de la scène, face à un public qui le voyait encore comme un jeunot ayant encore besoin de mûrir. Mais le projet (et son omni-présence en période de promo) ont prouvé que sa maturité et sa musique font paire.

Avant l’arrivée en ligne du morceau, on a seulement eu le droit à un post sur Instagram évoquant une sortie le 3 février. Personne ne savait alors de quoi il s’agirait : on n’a pu lire qu’une date et voir un visuel assez peu explicite. Finalement, c’est bel et bien un single qui a finit par faire surface, à la plus grande surprise de ses fans. “BagBak” résonne comme une contestation, un hymne à la résistance, mais on imagine tout à fait ce single “one shot” résonner en club…

Un effort de résistance artistique

Sur une production lourde en texture signée Ray Brady, Staples signe deux couplets lourds en revendications, peu de temps après l’investiture de Donald Trump en tant que 45ème président des Etats-Unis, et peu après le départ donc, de Barack Obama, premier président noir du pays. Après deux couplets relativement calmes, Staples perd son habituel flegme au profit d’une avalanche de bousculades dirigées directement envers la star de télé-réalité devenue “Commandant-en-chef du Monde Libre” : “Tell the president to suck a dick because we on now.”