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Vanity Fair en France, à juste titre

Finalement, après quatre numéros zéro et encore plus de tests lecteurs, le magazine américain culte Vanity Fair a officiellement vu le jour mardi 25 juin. Alors, succès annoncé ?

Finalement, après quatre numéros zéro et encore plus de tests lecteurs, le magazine américain culte Vanity Fair a officiellement vu le jour mardi 25 juin. Alors, succès annoncé ?

“Brillant dehors, mordant dedans”. Voici le slogan de la version française du magazine Vanity Fair. Incisif aussi financièrement pour ses investisseurs : pas moins de 15 millions d’euros ont été investis sur trois ans par le groupe de presse Condé Nast, dont 5 millions d’euros rien que dans la communication. Alors forcément, Xavier Romatet, le Président du groupe s’est empressé d’embaucher la crème de la crème pour diriger “le mensuel qui prend son temps”, à savoir déjà à sa direction Monsieur Michel Denisot. À ses côtés, les deux rédacteurs en chef Hervé Gattegno (ex-Le Point) et Virginie Mouzat (ex-Le Figaro).

400 000 numéros ont été vendus en un seul jour

Pour ce numéro 1, pas de chroniques mais des sujets d’investigation et une longue interview accordée par Scarlett Johansson, “Une Américaine à Paris”, qui occupe (logiquement ?) la couverture du magazine.
L’équipe déclarait viser les 85 000 exemplaires vendus par mois dans un premier temps. L’Express annonçait jeudi dernier le chiffre impressionnant de 400 000 numéros vendus en un seul jour, sur un marché pourtant très concurrentiel des magazines féminins type Marie-Claire, mais aussi des journaux plus généralistes comme Obsession (Nouvel Obs). Souhaitons-leur que ces bons résultats ne soient pas le fruit unique de l’effet de lancement et qu’ils ne connaissent pas l’échec allemand (Vanity Fair a quitté les kiosques en 2009, là bas). D’autant plus que le magazine devra bientôt faire face à l’arrivée du Harper’s Bazaar en France. La guerre sur papier glacé est déclarée !