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Vampire Weekend, retour mélancolique

Le quator newyorkais aux sonorités hybrides, de Cape Cod à Soweto, revient après trois années d’absence avec un nouvel album : Modern Vampires of the City est disponible dès aujourd’hui.

Le quator newyorkais aux sonorités hybrides, de Cape Cod à Soweto, revient après trois années d’absence avec un nouvel album : Modern Vampires of the City est disponible dès aujourd’hui.

Après un premier album éponyme émis en 2008, puis un deuxième Contra en 2010, Vampire Weekend sort ce 13 mai Modern Vampires of the City, décrit comme le troisième volet d’une trilogie musicale intense.

Ezra Koenig, Rostam Batmanglij, Chris Tomson et Chis Baio, les quatre buddies livrent un album troublant, rock, qui fait battre le coeur au rythme d’un storytelling qui s’infiltre goutte à goutte. On est pendu aux lèvres du charismatique Ezra qui enchaine ballade cool d’un autre temps et mélopées tapantes, voire expérimentales. On en prend plein les oreilles avec ‘Diane Young’, perdant un peu la tête même si la batterie du barbu hipster Chris Tomson nous maintient sur les rails. Bref, une petite épopée contée qui fait la part belle aux mélodies un brin mélancoliques qui n’excluent pas des éclairs optimistes.

Avec leur style qui marie avec grâce les influences africaines et américaines, Vampire Weekend, dans une veine proche de FUN., créent une brèche dans la pop obligeant toute personne normalement constituée à taper du pied en regardant au loin (on sait que vous le faites aussi, c’est bon). Une énergie construite depuis New York mais enregistrée dans le plus ancien studio de Los Angeles, téléportant les citadins cool dans une Californie laid back et éblouissante. Comme Daft Punk, ces Angelinos de passage pour créer, semblent avoir apprécié. C’est l’effet West Coast guys. On a envie de dire Ya Hey.

Modern Vampires of the City disponible dès le 13 mai.

Le site de Vampire Weekend

Caroline Taret