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Une nuit sur la terre ferme entre La Boulangerie Bleue, Le Silencio et Le Baron

Lundi 19 mai nous avons un peu quitté notre voilier pour aller faire le tour des clubs et lieux de nuit de la Croisette. Récit de notre nuit (blanche).

Sur le bateau, on a absolument tout ce qu’il nous faut : une chambre cocon, du personnel aux petits soins, des gens sympa pour faire la fête, de bons cocktails, de la bonne musique… Du coup, pourquoi se risquer sous la pluie pour aller sur la terre ferme ? “Ça fait trois jours que je vis en totale autarcie“, confesse un naviguant. Oui mais voilà, on ne peut pas venir au Festival de Cannes sans aller au moins faire un tour dans tous les bons spots nocturnes, à commencer par La Boulangerie Bleue. On nous apprend sur place que Grey Goose a imaginé ce concept autour du blé et de l’eau, parce que ce sont deux ingrédients qui composent à la fois le pain et la vodka. Le cadre de la boulangerie, dans les tons bleu est apaisant et les breuvages de Claudio Bedini sont délicieux (on vous conseille “L’artisan” à base de Grey Goose, Bénédictine et… de vétiver !). On resterait bien boire encore quelques cocktails mais les petits pains de Gontran Cherrier servis avec les verres ne suffisent pas à satisfaire notre faim, et celle de notre acolyte en premier : “Direction la pizzeria Cresci. Il y a toujours un peu d’attente mais c’est parce qu’on y sert les meilleures pizzas de la Croisette“. On confirme : la demie-lune (de la taille d’une pizza entière) à la mozzarella vaut le détour !

Après un petit détour sur la Croisette et quelques photos de nuit, nous filons maintenant vers le Radisson Blu Hotel où Rod Reynolds de Dcontract organise une sauterie avec Loukoko, Employee of The Year et Gush en live. Le cadre avec la piscine et la vue sur toute la Croisette est magnifique. Dommage qu’il pleuve, on aurait pu profiter de toute la terrasse sans une bâche en plastique…

Au Baron, tout part en vrille très vite

Direction maintenant la rue des Belges où se trouve le Silencio. “Évitez si possible les photos“, nous prévient l’une des responsables du club. Ok, même règle qu’à Paris, on sera donc très très discrets… Il faut dire qu’à l’intérieur on reconnait vite quelques têtes (notamment Alex Lutz et Jean-Benoît Dunckel du duo Air) au milieu de la terrasse extérieure. “Montez plus haut sur la deuxième terrasse, là où il y a les oliviers. La vue vaut le détour“, nous conseille un habitué des lieux. Effectivement, le panorama est presque aussi beau que celui qui s’est présenté devant nous au Radisson Blu Hotel.

Yuksek devrait mixer d’ici peu à l’intérieur, dans le club (où il fait beaucoup trop chaud !), mais on décide de continuer notre parcours cannois de nuit au Baron. Il est désormais 3h mais le club est encore un peu vide. Le photographe officiel du lieu nous rassure :

Ici, comme à Paris, tout peut partir en vrille d’une minute à l’autre.

Il avait raison : à 4h du matin des dizaines de festivaliers débarquent, dont un certain nombre de nos colocataires de La Villa Schweppes. Du coup, on se retrouve à danser avec eux sur le DJ set de Seb Bouchet. “Et voilà, encore une nuit blanche pour moi !“, plaisante une fille au bar. On est sûrs qu’elle est loin d’être la seule…

Le plus de la soirée : Les cocktails de La Boulangerie Bleue, le cadre du Radisson Blu Hotel Rooftop, les Beautiful People du Silencio et l’ambiance du Baron.

Le moins : Le bateau Arte commence à fermer ses portes avant une heure. Il ne faut pas rater le coche…

L’anecdote du soir : Saviez-vous que sur la Croisette il existe un restaurant qui s’appelle “Le Mal Assis”. Et pourquoi pas “À l’assiette dégueu” ?!

La rencontre de la soirée : Les filles de Paulette au Radisson Blu Hotel… puis au Baron : “On organise une fête mercredi soir“. Décidément, les filles sont partout !

L’info ciné du soir : Un festivalier en costard au Baron: “Ce soir j’ai vu le nouveau Cronenberg. Bonne intrigue, bon casting, ça vaut le coup !“. C’est noté…