On vous le disait : the new place to go cet été est le 13ème arrondissement, au Docks notamment !
On vous le disait : the new place to go cet été est le 13ème arrondissement, au Docks notamment. En cette veille de jour férié, c’est donc au Nüba et au Wanderlust que je suis allée, pour écouter Ivan Smagghe, Feadz et Piu Piu et Betty des Girls Girls Girls. J’en ai profité pour faire une étude comparative des deux clubs. Voici les résultats.
J’arrive vers 22h devant Le Nüba. J’aurais bien profité plus tôt de la terrasse mais je crains que la vue du soleil se couchant sur la Seine ne vienne fausser mon jugement. Parce que, oui, ce soir c’est décidé, je mène une enquête délicate, celle qui me permettra de répondre enfin à la question qui nous taraude tous depuis quelques mois : Plutôt Nüba ou plutôt Wanderlust ?
Me voilà donc tout en haut du 36 Quai d’Austerlitz. C’est une jeune fille aux cheveux roses prénommée Roxane qui me reçoit avec le sourire. Mieux : elle est tellement sympa qu’elle finit par accepter de se faire prendre en photo avec le patron du lieu, le papa de Lionel (Bensemoun). Ce dernier me souhaite la bienvenue et avoue me trouver une ressemblance avec Audrey Fleurot. Ok, + 1 pour l’accueil.
En haut, il y a déjà foule mais, malgré toute la bonne volonté de Marco Dos Santos et Ivan Smagghe pour faire remuer tout ce petit monde, peu de gens dansent. – 1 pour l’ambiance. J’en profite alors pour demander à Anthony, le chef barman du lieu, de me donner la recette du cocktail maison. Il m’annonce que “le Nüba” est à base de gin, de jus de fruits et de sirop d’orgeat. Je fais la grimace : j’ai toujours détesté le gin. Mais là, étrangement, sa mixture s’avère des plus goûtues. + 1 pour le cocktail.
Après avoir shooté quelques têtes inconnues, je retrouve quelques amis: nos reporters de chocs de La Villa Schweppes à Cannes et Calvi Valentin et Monsieur B, Christophe Arak du Nano, les jumeaux William et Wilson Doppelganger, les photographes Jean Picon, Matthew Oliver et Jacob Khrist… + 1 pour les copains. + 2 même (ils étaient nombreux). Ce même Jean Picon me signale que Michael Pitt serait là et on part immédiatement à sa recherche. + 1 pour l’invité mignon. – 1 parce que, finalement, on l’a jamais trouvé. Pas grave, il est temps de migrer plus bas, histoire de voir ce que donne Le Wanderlust.
À l’entrée, c’est nettement moins aimable. Les videurs sont submergés et ne prennent pas de pincettes. Ça commence mal. – 1 pour l’accueil. Je pensais que tout le monde était en vacances. Quelle erreur ! Ça croule littéralement de monde dans tout le club et pas une personne ne danse pas (j’exagère à peine). + 1 pour l’ambiance. En même temps je les comprends : ce soir ce sont Betty et Piu Piu qui chauffaient le club pour Erik Rug et surtout pour Feadz, le meilleur DJ du monde. + 2 pour le line up.
Il est maintenant 2h du matin. Le club est toujours tellement blindé que je n’ai même pas eu le courage de faire la queue au bar pour prendre un verre. En réalité, c’est plus la faim que la soif qui m’obsède. Et alors que je me préparais psychologiquement à devoir attendre de rentrer chez moi pour pouvoir me faire bouillir de vieilles pâtes périmées, je découvre non loin des flippers et du restaurant, un… stand à pizzas ! Ouf, je suis sauvée et j’accorde + 1 point au Wanderlust pour son excellente gestion de la fringale nocturne.
Verdict : C’est malheureux mais, en faisant le compte de tous ces points, je constate bien que je ne pourrais pas (encore) obtenir une réponse à ma question. C’est finalement pas plus mal. C’est vrai : “Choisir c’est renoncer”. Or, quelques mètres seulement séparent les deux clubs. Ne soyons donc pas si fermés et sélectifs et contentons-nous, comme toujours quand on sort dans le 13ème, de passer de l’un à l’autre…