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Une nuit (blanche) avec Diplo entre le Concorde Club et le Zig Zag

Jeudi 24 juillet au soir, on a suivi la star de Major Lazer, Diplo, dans sa folle course à la fête à Paris. Une belle nuit blanche à base de twerking et de mojitos.

Avez-vous déjà vu tout un club twerker ? Nous oui, ce jeudi 24 juillet au soir. Tout a commencé sur les coups de 19h30. L’attaché de presse du Zig Zag nous avait envoyé un mail : Diplo doit faire un set surprise au Concorde Club (c’est comme ça que s’appelle désormais le Concorde Atlantique). Une surprise qui, à peine dévoilée sur les internets, a irrémédiablement créé un embouteillage à la porte du bateau. Rien à faire, on fait du forcing et on se cale devant les platines où officie un certain Pierre. “Il y a quelques jours les boss du club m’appellent et m’ont simplement demandé : “Ça te dit de mixer avant Diplo ?”. Pas du tout la pression, vous imaginez !” C’est pourtant “à la cool” que débarque le producteur de Major Lazer. “Est-ce que vous êtes ivres ?”, lâche-t-il. Le ton est donné. En effet, pendant une heure, le grand blond enchaînera les gros tubes de moombahton, ne nous laissant pas une minute de répit. “Plus que trois morceaux”, finit-il par déclarer vers 21h. Dix en réalité. La star du jour n’a pas l’air de vouloir quitter les platines et se fait presque sortir par son acolyte (manager ou simple pote ?). “Je veux tous vous voir ce soir au Zig Zag”, avertit-il en partant. Vendu !

Une fille twerke sous le nez de Diplo

Nous voici donc devant le 32 rue Marbeuf à presque 1h30. Victor Aime vient de terminer son set et file (à l’anglaise), tandis que Dillon Francis commence à méchamment chauffer une salle comble et déjà en sueur. C’est à ce moment qu’on croise un certain Hervé Pagesy, un producteur inconnu : “Vous étiez au Concorde aussi, non ? J’ai passé un bout de la soirée avec Diplo. C’est assez fou, hein ? Pour la petite histoire je l’ai rencontré cette année à la WMC (ndlr, la Winter Music Conference) et, après ça, j’ai reçu ce texto”. Il nous montre alors son téléphone et on lit (on vous traduit) : “Yo, c’est Diplo, ça te dirait de nous remixer ?”. On aurait aimé voir la tête d’Hervé au moment où il a reçu ce message.

Il est maintenant 3h et la star du jour est bien à l’heure au rendez-vous. Dans la fosse c’est presque l’émeute et les visages empourprés semblent appeler au secours. “Donnez leur des bouteilles d’eau”, demande le DJ aux personnes derrière lui, sur la scène. On s’exécute et la fête reprend. Reprendre, c’est le cas de le dire… L’Américain et son crew choisissent des filles dans la foule et les font danser sur scène. L’une d’entre elles, même, s’accroupit, pose ses mains sur le sol et ses pieds sur l’une des enceintes et commence à… twerker, les fesses à quelques millimètres des platines. Pas très “Mad Decent” tout ça… Finalement, Diplo balance un remix de “Papaoutai” de Stromae (depuis le dernier festival Rock en Seine, les deux musiciens sont, paraît-il, copains). Il est presque 5h, il y a toujours autant de monde au Zig Zag et il fait toujours 40°. Le boss de Major Lazer vient de terminer son set, on décide de rentrer. On aura suivi Diplo toute la soirée mais pas jusque dans sa chambre d’hôtel non plus, faut pas déconner.

Le plus du soir : L’accueil royal au Zig Zag, as usual.

Le moins : Un set de Diplo est composé à 80% de ses productions. C’est pas un peu mégalo ?

La rencontre du soir : Para One en coup de vent. Pas trop son truc le moombahcore…

L’anecdote du soir : Il paraîtrait que Dillon Francis soit un adepte de la drague lourde de mauvais goût sur Tinder : “Bonjour, toi aussi tu es zoophile ?”. De bon goût…