La SACEM vient de mettre en ligne sur son site internet une exposition virtuelle intitulée “des laboratoires aux dancefloors” et retraçant 70 ans de musique électronique.
Il y a deux ans, la SACEM avait déjà réalisé une étude au sujet de la musique électronique via des conférences et des tables rondes. Cette année, la société revient avec une exposition, toujours sur le thème de la musique électronique, mais virtuelle cette fois-ci. En effet, les visiteurs devront se poster derrière leur écran car on ne pourra la visiter que sur la toile.
Virtuelle oui, mais pas incomplète
Au programme, on retrouvera six parties différentes retraçant chronologiquement l’évolution de l’électro. Et il y a de quoi rester scotché à son fauteuil : on découvre d’abord qu’elle s’est développée loin des pistes de danse. C’est dans des studios de recherche qu’elle voit le jour et s’expérimente petit à petit, au lendemain de la guerre. L’exposition évoque ensuite l’étape d’expérimentation esthétique, celle de la démocratisation auprès des jeunes musiciens dans les années 1980, pour finir sur la conquête des discothèques et rave parties au cours de la décennie suivante. À la fin, on termine avec l’apogée de la musique électronique en 2010.
Des archives émouvantes
Chaque chapitre est bien évidemment illustré d’archives, mais pas n’importe lesquelles. On découvrira avec émotions une photo d’identité de Jean-Michel Jarre, une partition rédigée à la main de “The Man Machine” de Kraftwerk, ou encore une signature sur un disque de Pierre Henry, un compositeur français de musique électroacoustique. Le tout est ponctué par des vidéos de concert et des clips tous plus vintage les uns que les autres. On pourra aussi entendre des témoignages d’artistes et du public de l’époque? L’occasion de créer une certaine proximité entre le matériel et le visiteur et, d’ainsi, faire tomber la barrière du virtuel.
