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Un vendredi au BIG Festival avec Metronomy, Placebo, Cassius, DJ Falcon

Histoire de bien débuter notre week-end, le BIG Festival a invité ce vendredi 18 juillet Placebo, Cassius, DJ Falcon et Kerri Chandler. Un line up façon “back to the 90’s”.

Qu’écoutiez-vous quand vous aviez 15 ans, vous savez à cet âge ingrat où vous portiez un 501 et un cropped top ? “Nancy Boy”, par exemple ? Ça tombe bien parce que le BIG Festival avait justement invité à se produire ce vendredi 18 juillet au Stade Aguiléra le groupe Placebo. Mais avant ça, nous avons aussi eu le droit à une jolie mise en bouche, un live de Metronomy. Un concert que l’on pensait aussi jouissif qu’à Bourges… à tort. La bande de Joseph Mount enchaîne les titres un peu mécaniquement et ne semblent pas prendre de plaisir à jouer (et où est leur fameux décor en nuages coloré ?). On apprendra plus tard de la bouche de l’un des organisateurs que les membres du groupe sont venus pour quelques heures seulement et qu’ils doivent repartir le soir-même pour une autre date. Pas grave, c’est, quoi qu’il arrive, toujours un plaisir de les voir en live et puis Placebo nous offrira notre trip régressif.

C’est devant un public tout sourire et multigénérationnel que l’équipe de Brian Molko débarquera sur la grande scène. Le groupe commencera tout de suite par interpréter leurs titres les plus récents, laissant notre acolyte perplexe : “C’est bizarre, je suis fan du groupe mais je ne reconnaîs aucun morceaux”. Il faudra en fait attendre la deuxième partie de leur live pour écouter “Song to Say Goodbye” ou autre “Every You Every Me” et c’est à ce moment-là qu’on surprendra quelques trentenaires en train de chanter dans la foule comme de bons ados groupies.

Cassius rejoue du Daft Punk

On ne rajeunit pas du côté de la BIG Boite où, à minuit passée, se produit DJ Falcon. La salle de la Halle d’Iraty est bien moins remplie que la veille mais ça n’empêche pas au producteur de 38 ans de jouer très techno et de faire danser tout le public. Comment The Magician va-t-il gérer la suite ? Différemment, avec un set évidemment plus “smooth”. Du coup, l’ambiance redescendra d’un cran jusqu’à l’arrivée de Cassius. Zdar et Boom Bass enchaineront plutôt des gros tubes (dont deux fois leur “I <3 U So”), rejouant le même set qu’au Peacock Society.

“Drôle de choix que cet ordre de passage”, remarque justement au moins cinq festivaliers que l’on a croisés ce soir-là. Effectivement, les organisateurs ont brouillé les pistes en ce troisième jour de festival ! D’autant plus quand on découvre l’artiste qui doit fermer ce line up, à savoir Kerri Chandler. “Ce n’est pas lui la tête d’affiche ?”, s’étonne-t-on. Il faut croire que non…

Il est presque 4h30, le gros (sans jeu de mots) producteur américain se prépare derrière la scène tout en plaisantant avec l’un des ingénieurs du son. Non loin de lui, un presque quarantenaire se remémore, nostalgique : “Kerri Chandler c’est quand même mieux de l’écouter dans une petite salle. Je l’avais par exemple déjà vu au Djoon il y a des années de cela. Il a fini son set au piano, c’était assez cool”. Ah c’était mieux avant qu’ils disent tous !

Le plus du jour : Le DJ set de DJ Falcon qui réussit à faire danser tous les festivaliers sans exception malgré la fatigue de la veille.

Le moins : La pluie qui s’invite au live de Metronomy et gâche un peu leur sortie. Heureusement celle-ci s’arrête dès que Brian Molko et sa bande débarquent sur scène. Ah le Pays Basque !

La rencontre du jour : The Magician et Zimmer en train de papoter sur le pas de leur loge, dans un couloir. Le maître et son élève…

L’anecdote du jour : Il semblerait que Gesaffelstein ait, la veille, fait la fête jusqu’à 11h en refaisant le monde autour de Leonard de Vinci et du Nombre d’or. Sujet bien ambitieux en after.