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Trouve-t-on quoi que ce soit d’intéressant dans le top 100 DJ Mag ?

Nous pourrions volontiers céder aux sirènes du bashing et tomber dans l’écueil de l’analyse semi-lucide, semi-perfide du Top 100 de DJ mags publié il y a peu. A quoi bon ? Prêcher des convaincus ? Tirer sur l’ambulance ?

Le classement de DJ mag est consacré à l’overground. C’est un fait. Si on souhaite le comprendre, il faut comprendre que depuis la première édition, en 1997, à l’époque dans le magazine papier, le classement se base sur un sondage des lecteurs. On a les lecteurs que l’on mérite et le top réunis des artistes régulièrement évoqués dans les pages de DJ mag. Et réciproquement, sous couvert de compétition saine, le classement sert de bases à l’éditorial du magazine. Voilà ce qu’est le top 100 DJmag : une étude de consommateur.

Dis-moi ce que tu aimes, je te dirai ce que tu liras

Quoi de mal ? Le magazine est une entreprise mais il faut conserver en tête, ce top 100 comme outil. Rien n’est hiérarchisé si ce n’est le goût de ses lecteurs. Et encore, le classement a pris une telle ampleur, que la compétition est activée sur les réseaux sociaux, la place obtenue sera exhibée comme trophée sur Facebook. Et Wikipédia. C’est à celui qui communiquera le mieux. Un sondage devenu mondial, l’élection devient un concours de Miss Monde de l’électronique, un classement de popularité.

And the winner is… l’EDM

Le classement des meilleurs DJs comporte aussi des individus qui ne pratiquent pas ou plus l’activité. Pensons à nos Daft Punk, notamment, que l’on trouvera – à ce train là – sur un podium de compétition moto parce qu’ils sont casqués. Seule donnée frappante : la part belle faite à l’EDM. La techno n’étant résumée à peu (Hawtin ?), la house à Carl Cox et la diversité esthétique à pas grand-chose. Les visages divergent mais c’est la même EDM qui est chantée.

Le classement est à retrouver ici.