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Trick : Kele Okereke a changé… mais en quoi ?

Kele revient avec un nouveau solo qui derrière ses murs moites de clubs, laisse battre un coeur tourmenté. On décrypte Trick en deux temps.

Depuis hier Trick s’écoute. Une bonne chose d’autant plus si vous l’accompagnez d’un petit précis d’écoute pour l’appréhender dans ses moindres recoins. Voici deux clés de lectures essentielles, dans sa forme et son fond, pour apprécier ce Kélé nouveau.

Première Kélé de lecture

Kélé est plus britannique que jamais. Dans sa musique, il cherche le label AOC et certains titres auraient pu tomber des mains de SBTRKT et Sampha. Au revoir les mutineries frivoles de Crosstown Rebels, cet album n’est pas taillé pour le club (à un ou deux titres près). D’ailleurs, lorsque Kele aborde le titre Like We Used To, il l’associe à James Holden.

 

Seconde Kélé de lecture

First Impressions, Coastings et à vrai dire… tout l’objet est consacré à l’amour… Kele aime l’amour et déplore sa perte. S’il aime à raconter les instants précis figés dans la mémoire des prémices d’une intrigue amoureuse son petit coeur chaviré n’a pas connu que des jours heureux, il chante revers des médailles jusqu’à composer un nuancier du sentiment amoureux. Comme il le raconte lui-même “A l’ origine, l’album explore le fait de s’attacher à quelqu’un – de manière sentimentale – pour ensuite développer la dissolution de cette union et la perte de ce qui la rendait si spéciale“. Et s’il ne parle plus de la vie à deux, l’album peut aborder la vie à un, notamment dans My Hotel Room où il dépeint même les moments de solitude hôteliers que la vie d’artiste inflige.

Voyez vous-même :