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Tomas More : “On va jouer lent et sale, pour changer”

Le représentant le plus sombre du label Get The Curse jouera vendredi soir avec son acolyte Clement Meyer pour ouvrir le Festival Peacock Society. En attendant de le voir sur scène, nous avons échangé quelques mots avec lui.

Le représentant le plus sombre du label Get The Curse jouera vendredi soir avec son acolyte Clement Meyer pour ouvrir le Festival Peacock Society . En attendant de le voir sur scène, nous avons échangé quelques mots avec lui.

La Villa Schweppes : Pouvez-vous évoquer en quelques mots l’année que vous venez de passer ?

Tomas : Pour l’instant, c’est une année chargée, j’ai pas mal tourné et produit. Et cet été c’est un peu la réalisation du travail de ces derniers mois avec la sortie de quatre maxis en deux mois. En tout cas 2013 commence bien !

Votre impression sur le Peacock Society ?

Tomas : Ça va être mortel ! C’est à l’image de ce qu’il se passe à Paris en ce moment : beaucoup de nouvelles soirées, de nouveaux artistes, une vraie nouvelle scène. Peacock Society est le reflet de ce renouveau, un festival comme on en voit rarement en France.

À quoi ressemblera votre set ?

Tomas : Il va falloir faire monter la pression toute en finesse, on va jouer lent et sale, pour changer. En tout cas pour nous c’est un beau symbole d’ouvrir un plateau aussi dingue: Koze-Villalobos-Hawtin ce n’est pas tous les jours !

La pépite de votre sélection ?

Tomas : Le remix de Louderbach de mon morceau “No One Is Out Of Touch”, sur le Volume 2 de mon maxi pour notre label, Get The Curse Music. Superbe relecture slow goth techno.

L’artiste que vous avez vu/que vous aimeriez voir ?

Tomas : J’aimerais beaucoup voir Streetwalker ou Silent Servant en live, je suis assez fan de leurs disques et je ne les ai jamais vu jouer.

Où vous trouve-t-on à 21 heures ?

Tomas : Au Square Gardette, un de mes restaurants fétiches dans le 11ème arrondissement, ou à la Source pour leurs apéros et où des potes passent des disques.

Et à 6 heures du matin ?

Tomas : Assez souvent à la Machine ces derniers temps où j’ai récemment organisé la Release Party de mon maxi, Break O Dawn.

Votre dernière nuit blanche ?

Tomas : C’était le week-end dernier en Lituanie, dans un festival surréaliste en pleine forêt, au bord d’un lac où j’ai joué pour l’after de 8h à 10h30 du matin.

C’est quoi votre QG ?

Tomas : Mon QG c’est tout simplement le bar PMU en bas de chez moi, près de Saint-Ambroise où je bois des coups en terrasse avec mes potes du crew Get The Curse.

Votre Top 3 des lieux où faire la fête à Paris ? Et pourquoi ?

Tomas : Evidemment la fameuse Concrete qui ne vole pas sa réputation. J’y ai vu jouer mon pote Low Jack récemment et c’était dément : Terrasse au soleil, sound system parfait, line-up couillu. En deuxième position les soirées qui ont toujours lieu dans des lieux incroyables. En numéro trois, Le Rex Club qui reste toujours le meilleur club de Paris. Et enfin aussi Le Zéro Zéro où les shots font mal et où la musique est (souvent) bonne.

Votre meilleur souvenir de fête ? Une anecdote ! Un cocktail sublime, un barman super drôle, un décor fou ?

Tomas : Oh la la il y en a tellement ! Vendredi dernier nous avons organisé une soirée Get The Curse au Malibu, un petit club intimiste à Etienne Marcel. Beaucoup de potes étaient là et on a fini en ping pong à quatre aux platines avec les Darabi, Clement (Meyer) et moi à jouer des conneries house, c’était très drôle. Sinon une soirée masquée à Glasgow où j’étais déguisé en Susan Boyle, et puis aussi ce festival en plein milieu des bois en Lituanie où j’ai mis douze heures à arriver après un périple rocambolesque. Et enfin cette fête sur la plage dans le cadre du Sonar Off à Barcelone où mes potes se sont foutus de ma gueule parce que j’ai joué pieds nus… L’année 2013 a bien commencé !

Votre meilleur acolyte pour sortir ?

Tomas : Je crois que mon meilleur acolyte pour sortir est souvent mon pote Loïc, je finis toujours dans un état second quand on sort ensemble. Récemment on s’est fait deux belles soirées bien arrosées à Barcelone pendant le Sonar. On a terminé à danser comme des débiles sur un set de Barnt, un producteur que je suis pas mal en ce moment.

À quel DJ confieriez-vous vos nuits ?

Tomas : J’ai confié une nuit à DJ Traxx à Berlin l’été dernier, c’était parfait. Deux heures surréalistes du post punk à la techno en passant par de la jackin house et de la disco. Un vrai trip hallucinatif.

La chanson qui fera lever de la banquette pour danser ?

Tomas : Un edit de notre ami Crackboy dont j’ai oublié le nom. De la house intergalactique dont la mélodie, débile à souhait, me fait à chaque fois un effet immédiat.

Le morceau qui tourne en boucle dans vos oreilles en ce moment ?

Tomas : “Spinning Spirals” de Vita.

Quels sont vos projets pour la fin de l’année ?

Tomas : Je sors en ce moment un maxi en deux parties sur le label : Break O Dawn Volume. 1 et 2. Puis un EP sur le label canadien My Favorite Robot fin juillet et un autre sur le label américano-berlinois Items & Things en août. Grosse rentrée sur Get The Curse, avec, en plus, le nouveau maxi de Clement, remixé par un producteur dont on aime beaucoup la musique en ce moment : Lumigraph. On s’attellera aussi très probablement à notre première compilation avec beaucoup d’inédits et puis sinon on fera pas mal de dates, à Paris, Lyon, en Espagne, en Autriche, etc.

La Nuit…

Tomas : … se porte très bien à Paris et il faut s’en réjouir. Arrêtons de nous plaindre, ça y est on est de retour.