William à 21 ans. Il pourrait comme tous les jeunes de son âge faire la fête mais, à la place, il a monté le beau projet musical Thylacine. De l’électro douce, entraînante et addictive !
Villa Schweppes : Bonjour ! Présente-toi en quelques mots…
Thylacine : Je m’appelle William Rezé, j’ai 21 ans et je fais de la musique électronique sous le noms de Thylacine depuis presque deux ans.
Peux-tu nous évoquer en quelques mots l’année que vous venez de passer ?
Une grosse année assez chargée et assez intense. Il y a un an je partais de rien et en 2013 j’ai enchainé les concerts – dont un au Kosovo -, je me suis entouré de partenaires, j’ai fait des clips… Beaucoup de choses, donc !
Contents d’être au Printemps de Bourges ?
Ouais carrément ! C’est la première fois que je viens et que je participe à un gros festival comme ça. C’est d’ailleurs même la première fois que je viens tout court à Bourges.
Où te trouve-t-on en général à 21 heures ?
La bonne question serait peut être : où est-ce qu’on me trouve déjà en général ? (rires) À 21h je suis surement enfermé dans mon studio à bosser.
Et à 6 heures du matin ?
En général au même endroit !
Ta dernière nuit blanche ?
Il y a deux semaines. Je bossais sur des compositions de morceaux chez moi. Je travaille surtout la nuit.
Quelle est ta devise la nuit ?
Ma devise serait de ne pas dormir mais de plutôt de faire du son. La nuit est vraiment mon espace pour travailler.
Donc votre devise serait : “Ne dors pas mais travaille” ?
Oui parce que ça serait une grosse perte de temps de dormir !
Tu bois quoi ?
Je suis beaucoup Whisky-Cola.
Où sors-tu en général (quels clubs, quelles soirées) ?
Je ne suis pas un gros gros teuffeur. Mais sinon je sors pas mal au Carmen vu que mon manager y bosse. Mais je trouve qu’à Paris le public n’est pas souvent à la hauteur de la programmation des clubs. C’est le cas du Wanderlust, du Social Club, du Nüba …
À quelle soirée aurais-tu adoré être invité ?
Dans l’une des très belles soirées des années 80 et 90 à Paris ou New York. Il y avait à cette époque une émulation musicale que j’aurais aimé connaitre, je pense.
Ton meilleur souvenir de fête ou de live ?
J’en ai plusieurs ! Mon live au Kosovo m’a marqué. J’ai joué devant 2000 personnes qui ne connaissaient pas vraiment ma musique et qui n’ont pas beaucoup accès à des concerts. C’était assez marquant. Quand je me suis baladé dans la ville après mon live, les gens me reconnaissaient dans la rue. Assez impressionnant !
Comment es-tu arrivé à jouer là-bas ?
C’était dans le cadre d’un festival de cinéma, le DokuFest, qui organise toujours des concerts. Une amie à mis un morceau à moi au Kosovo qui a commencé à tourner au Kosovo et c’est pourquoi on m’a booké.
J’ai aussi organisé avec mon manager un concert mémorable à la fin du tournage de mon clip. J’avais invité tous mes fans sur Facebook dans un loft à Montmartre, c’était très fort !
Tu inviterais qui idéalement pour ta soirée ?
J’inviterais bien Four Tet, Jamie xx pour papoter avec eux. J’aimerais bien discuter aussi avec Steve Reich qui est un compositeur contemporain assez emblématique pour moi.
Et quel(s) DJ(s) viendrai(en)t mixer ?
Et bien Jamie xx et Four Tet. Ils ne vont pas venir les mains dans les poches non plus !
La chanson qui te ferait te lever de la banquette pour danser ?
“Wish” de Elekfantz, des petits protégés de Gui Boratto. Une tuerie niveau dancefloor.
Le morceau/ album qui tourne en boucle dans tes oreilles en ce moment ?
Le nouveau single de Jamie xx : “Girl”.
La chose que l’on ne sait pas sur toi ?
Le nombre de tatouages que j’ai.
Tu nous le dis ?
Alors je compte… Cinq !
La Nuit…
La nuit a été tellement importante pour moi que je pense que mon prochain tatouage sera une petite lune en hommage à toutes ces nuits à bosser sur Thylacine.