Thierry Théolier est un artiste, DJ, chroniqueur pour Technikart mais est surtout connu pour avoir monté, en 2002, le Syndicat du Hype, un réseau de pique-assiettes mondains. Rencontre avec ce spécialiste de l’incruste beaucoup plus sympa qu’il n’en a l’air.
La Villa Schweppes : Où te trouve-t-on à 21 heures ?
Thierry Théolier : Chez moi, même si depuis peu je m’autorise quelques sorties comme ce soir. Parfois encore, on me trouve dehors si je suis booké comme DJ. Au Point Ephémère, à L’Udo Bar, au Bar Ourcq, à La Candelaria, au Ciré Jaune rue Oberkampf…
Et à 6 heures du matin ?
Je dors !
Ta dernière nuit blanche ?
Lors de la Nuit Blanche. J’ai fini sous les platines du Point Ephémère où je mixais parce que j’avais trop dansé et trop travaillé la veille.
Pour séduire, plutôt cocktail ou plutôt danse ?
Je ne séduis pas, je suis déjà pris et fidèle !
La pire phrase d’accroche pour séduire/technique de drague que tu aies vue (ou toi-même pratiquée) ?
Ce qui est craignos, ce sont les gestes. Les paroles passent encore mais dès qu’un mec met une main aux fesses, par exemple, ça craint.
À quelle soirée aurais-tu adoré être invité ?
Je suis un vieux loup, il n’y a plus de soirées qui m’excitent vraiment… Les seules fêtes qui m’intéressent, j’y suis invité comme participant, comme l’Étrange Festival au Forum des Halles qui avait organisé une soirée à La Favela Chic.
C’est quoi ton QG ?
Le Point Ephémère, évidemment !
Je suis rive droite, 19ème plus exactement.
Ton Top 3 des lieux où faire la fête à Paris ? Et pourquoi ?
Le Point Ephémère parce que j’y bosse (je suis DJ là-bas) et parce que c’est un endroit “libre”. Mais aussi l’Udo Bar à Oberkampf, Chez Moune et puis tous les lieux où c’est gratuit, où l’entrée est facile et où les boissons ne sont pas hors de prix. J’aime les bars de proximité commeLe Sans Souci. Je n’aime pas l’élitisme et le snobisme des bars VIP. C’est ça que je combats depuis des années.
Ton meilleur souvenir de fête ? Une anecdote ! Un cocktail sublime, un barman super drôle, un décor fou ?
La Gare au Gorilles, un squat dans le 19ème. Il y a trois ans, j’y ai organisé des fêtes mémorables avec Le Spark aka The Spark Shyver. Sinon je me souviens aussi d’une très bonne soirée avec le collectif Pandemic qui avait lieu dans un squat sur trois étages de la rue Royale.
Ton meilleur acolyte pour sortir ?
Mon fils de coeur qui bosse pour Le Bonbon Nuit : Pierig Leray. Je mixe avec lui.
À quel DJ confierais-tu tes nuits ?
Laurent Amigo, le résident du Point Ephémère. Il m’a appris à faire plaisir aux gens. Et sinon DJ Harvey et Myd de Club Cheval.
La chanson qui te ferait te lever de la banquette pour danser ?
“Got to Give It Up” de Marvin Gaye.
Le morceau qui tourne en boucle dans tes oreilles en ce moment ?
Mon album : 2000 What The Fuck.
La Nuit…
La Nuit et What the Fuck ?
Le site de Thierry Théolier, SDH
