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The Limiñanas, le nouveau phénomène rock à suivre

Ils viennent de signer avec le label français Because Music et de sortir l’album “Malamore”, le 15 avril dernier. Rencontre avec The Limiñanas, l’un des groupes garage les plus intéressants du moment.

Villa Schweppes : Bonjour Lionel, Bonjour Marie. Tout d’abord, on est très heureux de vous rencontrer à La Villa Schweppes à Cannes. Pour ceux qui ne vous connaissent pas encore, pouvez-vous nous parler un peu de vous ?

The Limiñanas : On s’appelle The Limiñanas tout simplement parce que c’est notre nom de famille. Nous sommes mariés et nous jouons dans des groupes de garage depuis qu’on a 16 ans. En 2009, on s’est lancés tous les deux en enregistrant notre propre démo. Cela a été très vite, dès que les deux titres ont été mis en ligne, nous avons pu signer avec le label américain Hosak. Puis rapidement, un autre label américain Trouble in Mind nous a contactés pour faire un 45 tours puis un album, puis une tournée US. Depuis, on a jamais arrêté de chanter et de jouer !

Notre musique est vraiment basée sur le riff et la répétition.

Vous avez une façon un peu particulière d’enregistrer vos morceaux. Est-ce vous pouvez nous en dire plus ?

The Limiñanas : Oui, on enregistre nos disques avec notre matériel à la maison. Parfois, on fonctionne à deux, et d’autres, avec plusieurs musiciens. Une fois que le disque est mastererisé, on l’écoute avec les musiciens et on continue les arrangements, le plus souvent en live. C’est pour ça qu’il y a un certain décalage entre la partie production et la partie live. Cette dernière est évidemment bien plus libre, noise et sauvage que sur le disque.

Et par exemple, pour un concert à Cannes comme ce soir à La Villa Schweppes. Vous avez adapté le live en l’adaptant au public ou pas du tout ?

The Limiñanas : Non, on ne s’adapte pas spécialement. Mais c’est vrai que l’on était très curieux de voir une telle organisation que le Festival de Cannes. Pour l’instant, c’est délirant ! Après le concert, on va rester, puis essayer de se lever tôt pour profiter un peu de Cannes.

The Limiñanas

The Limiñanas

The Limiñanas

The Limiñanas

The Limiñanas

The Limiñanas

Comment définissez-vous votre style de musique ?

The Limiñanas : Notre musique est vraiment basée sur le riff et la répétition. C’est un son qui est lié au fait qu’on enregistre et que l’on produit nous-mêmes nos disques. C’est peut-être un son moins lisse, et il y peut-être des prises de son mal foutues. Mais on a toujours tout gardé, y compris les accidents quand on trouvait que cela sonnait !

On a monté notre album sous la forme d’un sketch italien.

Vous vous définissez comme un succession d’accidents ?

The Limiñanas : Oui, c’est vraiment ça !

Vous avez sorti l’album Malamore, le 15 avril dernier. Est ce que vous pouvez nous parler un peu de cette toute nouvelle sortie ?

The Limiñanas : Comme son nom l’indique, c’est un album qui suit le principe des “Malamore”, ces histoires “d’amours contrariés” à l’italienne que l’on retrouve dans les comédies dramatiques des années 60-70. En fait, on a monté notre album sous la forme d’un sketch italien. On l’a structuré avec peu comme le film “Les monstres” de Dino Risi, c’est-à-dire avec plusieurs petites histoires, et des personnages différents qui interviennent dans chaque histoire.

Contrairement aux autres albums, vous avez sorti “Malamore” avec le label français Because Music, qu’est-ce que cela change pour vous ?

The Limiñanas : Cela change énormément de choses ! Et en particulier, l’exposition de notre musique en France, et aussi, beaucoup plus de possibilités de tournées.

Comment vous vivez cette nouvelle médiatisation française grâce à Because ?

The Limiñanas : Tu sais, on vit dans un village à côté de Perpignan. On fait tous nos enregistrements là-bas. On n’est pas du tout absorbé par le “star system” ou autres. Dans la réalité, ce que l’on fait principalement, c’est bossé. Après, on adore faire la fête aussi comme on va le faire ce soir !

Où est-ce l’on va vous retrouver cet été ?

The Limiñanas : On sera à We Love Green. On jouera aussi avec The Brian Jonestown Massacre, le 27 juin au Trianon à Paris.