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The Hacker, Oxia, Kiko : Villa Schweppes et Papa Club présentent 1 Jour 1 Live

Si le déconfinement approche à grands pas, ce n’est pas le cas pour les lieux culturels et festifs. C’est dans ce contexte que Villa Schweppes et le Papa Club s’associent à 1 Jour 1 Live, un événement virtuel quotidien (19h-20h tous les soirs), pour 3 lives à ne pas rater. Au programme : The Hacker, Oxia et Kiko, avec en prime, une cagnotte en soutien à la culture !

Après le Lockdown Festival, Villa Schweppes s’associe au pour rejoindre le mouvement de 1 Jour 1 Live, un événement virtuel quotidien de performances en live d’artistes confinés chez eux, initié le 21 mars par Teazit. Tous les soirs, de 19h à 20h, on fait place à un DJ set inédit. Coup d’envoi de notre partenariat avec le club grenoblois ce vendredi 8 mai, en compagnie The Hacker. Et pour couronner le tout, les spectateurs peuvent faire un don pour soutenir la culture. La cagnotte sera accessible à partir des lives et du replay. À suivre au cours du mois de mai : Oxia le jeudi 14 mai et Kiko, à la fin du mois.

En attendant, nous avons échangé avec Thomas Villard, directeur artistique du Papa Club, qui nous en dit plus sur cette initiative mais aussi sur l’avenir du club grenoblois et de la vie festive de la région en ces temps de crise sanitaire…

Quelle est l’idée derrière l’initiative 1 Jour 1 Live ?

Thomas Villard : L’initiative 1 Jour 1 Live est une action collective et solidaire lancée par la startup Teazit. Elle réunit plus de 50 partenaires du secteur événementiel et culturel, dont le Azar Club et le Papa Club. À travers cette action, 1 artiste est produit en live chaque jour de 19h à 20h depuis le 21 mars. L’objectif est de divertir l’ensemble des Français confinés en soutenant le secteur qui souffre d’une perte totale d’activité à cause de la situation sanitaire actuelle.

Que ferez-vous des dons recueillis lors des lives ?

Thomas Villard : La cagnotte sera reversée intégralement et de manière équitable entre les artistes et partenaires de l’action. Certains artistes ont décidé de reverser leur part à des fondations telles que la Fondation des hôpitaux de France ou la Fondation Abbé Pierre.

Comment les nuits lyonnaises et grenobloises s’en sortent en ce moment ?

Thomas Villard : Les clubs sont toujours en attente d’une possible date de réouverture . Chacun réagit différemment à cette situation inédite, mais beaucoup garde le cap avec une activité live, mix, interview ou autres. Ça crée même des connexions inédites. Mais il est certain que la situation est compliquée… pour les festivals peut être encore plus encore. Mais pour citer l’exemple du Azar à Lyon, peu importe les conditions, tout est prévu pour une rentrée pleine de surprises.

L’idée est de garder une connexion avec le public, les artistes et les intervenants de la ville via ce nouveau projet du Papa Club.

Thomas Villard

Le flyer de 1 jour 1 live avec Villa Schweppes et Papa Club

Le flyer de 1 jour 1 live avec Villa Schweppes et Papa Club

Qu’est-ce que le Papa Club a prévu de faire pour rebondir ?

Thomas Villard : L’idée est de garder une connexion avec le public, les artistes et les intervenants de la ville via ce nouveau projet du Papa Club. D’où l’idée de faire un clin d’oeil aux piliers de la musique électronique de Grenoble avec Oxia, The Hacker et Kiko. Concernant la reprise, forcément ce ne sera pas la même si c’est en juillet, en septembre ou en janvier. Mais l’identité du club doit continuer d’exister au travers de la programmation et des résidents. Par exemple, on reste dans les starting blocks pour reprogrammer Cassius et Boston Bun dès que possible.

Quels vont être vos nouveaux challenges ou missions en tant que DA (dans ce contexte de crise sanitaire) ?

Thomas Villard : Le challenge premier sera de trouver un schéma économique viable. Toute cette organisation est remise en cause. Ça va du cachet des artistes au prix des entrées et de la capacité possible de clients. On a pas prévu de changer l’identité de chaque clubs, l’idée étant de revenir au plus près de la normal le plus vite possible. Les artistes auront besoin de jouer aussi, il va donc falloir s’adapter. Mais je suis confiant sur ce sujet, cela va se faire tout seul. Et bien sûr, il ne faut pas oublier la mission de base : une programmation riche et variée, avec un maximum de surprises !

Si vous avez un conseil à partager, aux artistes et aux lieux culturels et festifs…

Thomas Villard : De garder l’envie surtout. On a toujours fait la fête, on a toujours écouté et partagé de la musique, il n’y a pas de raison que ça change !

Les lives de The Hacker , Oxia et Kiko sont à retrouver via l’event Facebook.
Et pour tous les lives de 1jour 1live, c’est par ici que ça se passe !