Un album déjà disque de platine et une tournée colossale plus tard, The Avener prépare déjà le successeur au raz-de-marée “The Wanderings of The Avener”…
“Fade Out Lines” s’est retrouvé n°1 un peu partout mais a d’abord explosé en Allemagne. Tu sais d’où vient cette affection des Allemands pour ta musique ?
The Avener : C’est peut-être la sensualité de certains de mes morceaux, qui changent des productions très sombres. J’ai toujours été influencé par les DJs et producteurs allemands. L’Allemagne a quand même une longue histoire dans l’électro, je pense qu’ils ont toujours été un peu clairvoyants et avant-gardistes sur la musique.
En l’occurence j’ai amené quelque chose d’assez smooth et en même temps électro, avec des rythmes binaires. Je recherche le mix des deux : le côté pop et blues, et la structure deep house techno. En tout cas, n°1 en Allemagne, j’ai toujours du mal à y croire !
J’ai été contacté par Bradley Cooper qui vient de réaliser son 1er film…
Tu es un des permiers à avoir un aussi gros succès avec un album d’édits. En être le “chef d’orchestre” mais pas forcément le créateur, tu l’as vécu comment ?
The Avener : C’est un album de reworks donc je me considère en premier lieu assez chanceux d’avoir pu travailler sur ces morceaux. Le succès revient aussi à tous les artistes qui ont travaillé dessus comme Kadebostany, Ane Brun, Phoebe Killdeer et j’en passe. Tous ces gens qui ont accepté ces collaborations sur des reworks, je suis forcément plein de gratitude.
J’ai presque plus une démarche de DJ que producteur. Par l’intermédiaire de “ma touche”, j’ai essayé de donner une deuxième vie à des morceaux. Cet album, c’est vraiment le fruit d’une passion pour le sampling.
Il y a des morceaux que tu rêves d’éditer et sur lesquels tu te casses les dents ?
The Avener : Il y en a oui, mais je ne suis pas sûr que mes goûts aient assez mûri pour que je m’y attaque. En musique on évolue tous les jours, j’ai beaucoup d’idées, c’est une période assez créative pour moi. Il y a des oeuvres que j’adore mais je me dis que ce serait un peu les “violer” si je les retravaillais. Je fais en tout cas toujours attention à amener quelque chose de différent sur les reworks que j’entreprends.
Certains ont refusé mais aujourd’hui ils reviennent tous au galop pour mon prochain album !
Qui par exemple ?
The Avener : J’avais pour idée de faire quelques collaborations avec des artistes français – je tairais les noms. J’ai été un peu étonné de ces refus, c’était peut-être un choix artistique…
Certains ont refusé des collaborations mais aujourd’hui ils reviennent tous au galop !
Il y en a certains que tu n’as pas osé contacter ?
The Avener : Oui et aujourd’hui c’est comme un rêve : il y avait des collab’ que je n’osais même pas imaginer qui sont en train de se réaliser, les gens se présentent directement à moi sans même leur demander. De beaux projets vont arriver pour la fin de l’année, avec des artistes français et internationaux, des musiques de films, pas mal de petites choses en dehors des albums et peut-être une réédition de l’album avec quelques exclus.
J’ai été contacté par Bradley Cooper qui vient de réaliser son 1er film, et il voulait intégrer un de mes morceaux, un peu retravaillé spécialement pour une scène du film. Ce sont vraiment des petits cadeaux qui s’offrent à moi en ce moment.
Villa Schweppes : Le nombre de festivals auxquels tu as participé cet été est assez impressionnant ! Tu arrives à “t’adapter” à chaque public ?
The Avener : Chaque festival a sa patte et sa culture, chaque moment est différent. Je reçois vraiment un très bon support du public, qui est en général hyper festif. La 1ère date avec la scénographie actuelle, c’était à Solidays en juin dernier. C’était vraiment exceptionnel. La scéno a pas mal surpris les gens, ça a mis une ambiance de fou !
Ça reste pour l’instant mon meilleur souvenir de cette année.
Villa Schweppes : En mai dernier, tu es aussi passé par la Villa Schweppes de Cannes dans une configuration un peu différente…
The Avener : L’ambiance était fabuleuse, une excellente soirée festive. Pour être honnête, à Cannes on ne sait jamais comment ça peut se passer… Là l’ambiance était folle. Le petit club donnait vraiment une proximité avec le public, ça m’a donné la même sensation qu’au début, maintenant que l’intimité avec le public s’est un peu perdue. J’avais pas mal d’amis niçois qui sont venus on s’est vrament éclatés.

The Avener à la Villa Schweppes de Cannes le 14 mai dernier

The Avener à la Villa Schweppes de Cannes le 14 mai dernier

The Avener à la Villa Schweppes de Cannes le 14 mai dernier

The Avener à la Villa Schweppes de Cannes le 14 mai dernier