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Techno noire et babyfoot : la soirée Technolita au Glazart

Il faisait beau ce samedi 2 août à paris mais c’est pourtant dans un sombre club – celui du Glazart – que nous avons passé une bonne partie de notre nuit, pour la soirée Technolita. Récit de cette fête sur fond de grosse techno.

L’open Air Party a la cote ! En effet, il semble que la mode cet été soit à la fête en plein air. La preuve, après la 75021 du 6B de la semaine dernière, c’est sur la plage et le club du Glazart que nous avions rendez-vous ce samedi 2 août.

Il est un peu plus de minuit lorsque l’on arrive devant le 7/15 de l’avenue Porte de la Villette. On est début août et, pourtant, il y a foule devant l’entrée du Glazart. Les Parisiens auraient-ils donc tous faits l’impasse sur leurs vacances d’été ? Quoi qu’il en soit, on fait la queue pendant vingt minutes avant d’entrer dans le club. Une fois à l’intérieur, on découvre d’abord la terrasse où chillent quelques bandes sur les canapés, tandis que d’autres jouent au babyfoot. Plus loin, l’entrée de la plage est barrée par deux grandes barrières : “C’est fermé !”, nous confirme un vigile. Dommage, on aurait bien fait un bain de minuit. On poursuit donc notre chemin sur la gauche par une petite allée menant à l’espace fumoir en extérieur. Pas idiot d’envoyer les fumeurs dehors plutôt que de les confiner dans une mini salle étriquée.

DJ Deep soutient son poulain au fond de la scène

Plus loin, à l’intérieur du club, il fait sombre, il fait moite et le crew de Taapion Records balance déjà du bon gros son. Avec les fresques sur les murs façon Keith Haring en plus naïf, ainsi que la fumée qui s’échappe de devant la scène, l’atmosphère est carrément fantasmatique. C’est à ce moment qu’on croise le DJ, producteur Francois X. Sympa et poli (on sent le passé de l’artiste en finance), le boss du label Dement3d nous explique un peu sa vision des choses avant de filer pour son set. Côté son, c’est bien “raw” et, vu le line up, on s’en doutait un peu. Un garçon présent sur place depuis l’après-midi nous donne son ressenti : “On retrouve un peu ici l’ambiance des feu soirées Automatik du Rex ou les fêtes du Pulp avec Aswefall et Chloé”. De notre côté, on trouve que Francois X nous rapporte surtout la musique de la Concrete avec des morceaux pointus comme ce remix de Markus Suckut. Résultat : tout le monde dans la salle semble conquis (même le pionnier DJ Deep qui, au fond de la scène et un verre à la main, se prépare musicalement). Une preuve ? Devant la scène, deux filles tendent leurs bras pour former un coeur avec leurs doigts. Maintenant rien ne nous dit qu’elles le font vraiment pour la musique…

Le plus du soir : La possibilité de faire la fête de 14h jusqu’à l’aube avec de la bonne techno bien noire.

Le moins : 20 minutes d’attente pour faire 2 mètres à la porte d’entrée, c’est un peu long…

La rencontre du soir : François X du label Dement3d : “J’ai commencé à écouter de la techno avant internet. Le déclic pour faire de la musique s’est fait progressivement…”

La phrase du soir : Le barman, derrière son comptoir sur la terrasse, sert des verres son casque vissé sur les oreilles : “Ce n’est pas pour être désagréable mais je n’ai pas d’enceinte de retour et c’est impossible pour moi de bosser sans musique !”

Le ragot du soir : DJ Deep ne semble pas à l’aise avec l’exercice de la photo. D’ailleurs, on a un peu joué au chat et à la souris avec notre appareil et lui… en vain. DJ Deep 1 – 0 Nous.