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Sting, Lenny Kravitz, Daho et Florence and the Machine ont fait Beauregard 2015

Les 3, 4 et 5 juillet nous les avons passés dans la ville d’Hérouville Saint-Clair. Si le nom n’a rien de très séduisant, son festival Beauregard, lui, disposait de bons arguments pour faire flancher notre coeur. Nous y avons passé le week-end, on vous raconte.

Pour commencer l’été avec une dose de pop et de rock, la région bas-normande a choisi le château de Beauregard et son festival. On prend les mêmes et on recommence : l’ambiance y est conviviale, l’auditoire est familial, le lieu est impérial et la programmation idéale.

Un vendredi soir entre la pop de Christine et l’électro d’Etienne

Normandie rime souvent avec pluie et la météo prévoyait de ne pas contredire cette triste vérité. Les festivités du premier jour de festival avec Headcharger, Crucified Barbara et Scorpions (auxquelles nous n’avons malheureusement pas pu assister) auront eu raison du mauvais temps puisque c’était 3 jours de festival ensoleillé qui nous attendaient. Frustré de ne pas avoir pu casser nos voix sur le cultissime “Still Loving You” des papys rockeurs, on se rattrape dès notre arrivée sur le site, le lendemain, avec d’autres légendes : Cypress Hill. Les années passent mais le groupe ne perd pas pour autant de sa fougue. Le trio embarque la foule avec lui dont ce jeune papa, accompagné de ses enfants, probablement nostalgique de sa jeune époque. La programmation du festival est réputée pour être éclectique. En effet, changement de décor avec Christine and the Queens, la révélation Pop de l’année (depuis 2 ans ?) fait l’unanimité sur la seconde scène. Les parents connaissent aussi bien les paroles que leurs enfants assis sur leurs épaules. L’abonnée aux festivals en France termine son show, et on se dirige vers les loges pour partir à la rencontre d’Etienne de Crécy qui présente ce soir son live Super Discount 3 avec ses amis Alex Gopher et Julien Delfaud. On discute French Touch, nouveaux talents de la scène électronique, et assiste à une dernière mise au point avant leur live de ce soir. Le trio joue à 2h sur la grande scène : comptez sur nous ! Avant ça, on s’échauffe avec Alt-J et un show définitivement plus excitant que leur dernier album et le groupe Jungle qui déteint sa bonne humeur sur le public. Deux groupes qui sont en parfaite harmonie avec l’esprit du festival normand et qui laissent place à Super Discount 3 pour électriser la dernière heure de cette première belle journée de festival.

Sting, Etienne Daho et Kravitz ont fait de Beauregard un évènement immanquable

Jour 2, la pelouse du jardin du domaine Saint-Jean de Beauregard explose un record : plus de 26 000 personnes sont venues aujourd’hui fouler son sol pour le plus grand plaisir de leurs oreilles. Des rayons de soleil généreux, une programmation alléchante : il en fallait peu pour motiver les troupes. On commence donc cette journée avec Johnny Marr qui enfourche sa guitare vers les coups de 19h30 au moment où nous enfilont nos lunettes de soleil. Le public est rodé sur les classiques de l’ancien membre des mythiques Smiths. Un engouement que l’on retrouve quelques minutes plus tard pour l’arrivée de Florence and The Machine. De la scène principale, elle distribue des fleurs mais aussi de bonnes ondes en enchaînant ses hits. La nuit tombe et nos estomacs commencent à gronder. Pour se ravitailler, il faut se rendre au centre du jardin, entre les deux scènes, là où se trouvent divers stands de nourritures allant de la spécialité mexicaine au classique jambon beurre. Les prix ne sont pas onéreux : on boit et on mange à sa faim pour moins de 10 euros. Il est 23h, Julien Doré laisse place à la tête d’affiche de cette seconde soirée : Sting. “Message in the Bottle”, “Roxanne”, “Walking On The Moon” autant de tubes qui font de l’homme qui se produit devant nous une véritable légende. Pour clôturer cette avant-dernière soirée, on pouvait compter sur la pop excitée de The Do et un set éléctrisant de 2manyDjs.

Mauvaise nouvelle (et ce sera la seule du festival) : George Ezra annule sa prestation pour des raisons de santé. La star Anglaise sera rapidement remplacée par le groupe rock local Elecampane. Après un moment hautement poétique passé en compagnie de Benjamin Clementine et son piano, c’est l’heure pour Etienne Daho de rendre nostalgique les parents en reprenant son beau “Week-end à Rome”. Le clou du spectacle ? Un Lenny Kravitz en très grande forme, et qui nous offre en prime un moment magique en faisant monter un de ses jeunes fans sur scène, en larmes et des étoiles plein les yeux. Sur le chemin du retour, une bande de potes pronostiquent sur les noms de la prochaine édition, qui aura bel et bien lieu et à laquelle nous seront bien évidemment présent.

À l’année prochaine John Beauregard !

Le plus de Beauregard : Cette convivialité omniprésente et que l’on retrouve chaque année.

Le moins : 2 scènes mais jamais deux concerts en même temps. Lorsque l’on aime pas un groupe qui passe, il faut attendre sagement…

La rencontre du festival : Etienne de Crécy, un (vrai) passionné d’électronique.

Entendu au festival : “C’est qui elle ?” de la bouche d’une femme âgée devant Christine and the Queens.