S’introduire au NO COMMENT, c’est se projeter hors du temps et des espaces habituels d’une nuit parisienne classique. Ce qui frappe d’emblée, c’est le cadre cosy art-déco très réussi. L’ancien haut lieu du libertinage et de l’échangisme parisien s’est mué en nouveau spot branché des nuits de la capitale. Certes moins
S’introduire au NO COMMENT, c’est se projeter hors du temps et des espaces habituels d’une nuit parisienne classique. Ce qui frappe d’emblée, c’est le cadre cosy art-déco très réussi. L’ancien haut lieu du libertinage et de l’échangisme parisien s’est mué en nouveau spot branché des nuits de la capitale.
Certes moins sulfureux, on constate en s’enfonçant dans les méandres du club que celui-ci a su conserver son esprit voluptueux et coquin : talons aiguilles et petites culottes sexy accrochées au mur, tapisserie léopard, moquette rouge. La déco reste très EROTIQUE.
A s’asseoir ici ou là, on se prend d’ailleurs à imaginer les échanges de toute nature qui ont pu se tramer sur les banquettes, coussins, ou autre lit à baldaquin… du coup, on ne regarde plus sa voisine de la même façon… On ne badine pas non plus avec la tenue de travail des employés : les serveuses déguisées en soubrettes rappellent l’autre vie du club et n’oublient pas d’émoustiller le chaland. C’est carrément S…
Ce soir au No Comment, c’est SPRAY, le magazine dénicheur et diffuseur de tendances, qui pilote la soirée. Quand la Hype rafraîchissante s’associe au chic et sexy, les jolies demoiselles affluent en nombre et décidément, la température grimpe vite.
Seule la salle principale renvoie l’image d’un club plus conventionnel. Néanmoins, terriblement dynamique. Alexandre Maf, l’incontournable DJ résident de la place, emballe le dance floor. Des standards du siècle dernier sont ainsi brillamment alliés au meilleur des productions du moment. Un des trublions du Petit Journal de Canal, quasi-incognito, s’agite au son de Kavinsky et du désormais interplanétaire tube “Nightcall”.
L’instant d’après, c’est sur la toujours efficace BO de Dirty Dancing “Time of my life” que les convives se déchainent (mouais). Viiiiiiiite, on retourne se perdre dans les différents recoins du lieu. Car c’est bien à travers eux que le site prend toute sa dimension exceptionnelle. Boudoirs, salle aux mille miroirs, fumoir, multiples alcôves.
Au détour d’un couloir, on s’accroche nonchalamment à des barreaux avant de s’apercevoir qu’ils renferment un minuscule cachot dont le seul ornement est une croix de bois cloutée de chaînes. Hummm ! On s’y laisserait volontiers enfermer un petit moment. Et si c’est en charmante compagnie, c’est sans rechigner qu’on se résoudrait même à la perpétuité !
Une chronique de Monsieur B.
36 rue de Ponthieu
75008 PARIS