Skip to content

Soirée mystique à la Machine avec Flavien Berger, Poni Hoax, L’Impératrice…

Pour sa summer party, le label Pan European Recording a décidé d’investir la Machine du Moulin Rouge le temps d’une nuit et d’inviter à jouer tous les artistes qui le composent ou qui l’accompagnent, Flavien Berger, Poni Hoax, L’Impératrice, Johnkôôl, Buvette… On y était.

Découverte du Bar à Bulles

19h30, ouverture des portes de ce grand Moulin à Blanche entre deux touristes venus se prendre en photo devant. Alors que la soirée débute tout doucement, direction le tout nouveau Bar à Bulles à l’étage. Et là, surprise. Non seulement la décoration est très réussie mais en plus le bar donne directement sur une petite terrasse où le jour vient encore éclaircir tout l’espace fleuri et vert. Une vraie bulle d’air dans ce Pigalle très animé. Le son résonne en bas et c’est Thos Henley qui a la difficile mission de commencer la soirée, suivi d’un groupe que l’on découvre, Calypsodelia. Deux filles, deux garçons, leur univers disco pailleté nous embarque illico sur une planète un peu inconnue de l’univers parisien, à la fois joyeux et mystérieux. Autant dire que le label a invité un groupe des plus intriguant… On entendra parler d’eux à la rentrée pour un disque – pour info ! La salle, encore un peu timide, laisse dérouler devant elle des artistes sous la forme de mini festival avec des concerts en toute intimité. Poni Hoax entre en scène, investissant tout l’espace, les fans au premier rang. L’Impératrice, grandiose, se met à nous emmener presque dans une salle de cinéma, des images plein la tête à les écouter.

Effet psychédélique devant Flavien Berger.

Effet psychédélique devant Flavien Berger.

Grand-messe musicale

Dès minuit, le Moulin Rouge prend une nouvelle dimension. Flavien Berger est proche d’arriver et l’on sent une sorte d’impulsion du public, venu en grand nombre, pour cet artiste qui ne cesse de conquérir les lieux parisiens à coup de synthés, de voix basse et d’intentions mystiques. Que se soit en interview ou aux Solidays, Flavien Berger apporte musicalement quelque chose de différent, à commencer par son rapport aux gens. Ils les invitent dans son studio, pour l’heure la scène, à partager ses expériences musicales tel un inventeur fou. Distribution de lunettes fluorescentes, grand-messe à coup de Fête Noire et Léviathan, Flavien n’est toujours pas cette musique de troupeau mais une sorte d’ode à la bizarrerie, l’évasion par le rêve, le test, l’aventure curieuse. On se laisse emporter.

Jolie passation de micro entre Flavien Berger et Judah Warsky, autre voix intéressante de Pan European. Avec ses textes en français, ils nous séduit avec ses répliques sur la solitude, “Tu voudrais aller au concert mais tu ne peux pas parce que t’es seul…“. Raté, on y est ! Son titre “Au dessus de tout”, produit par Flavien Berger, reste en tête jusqu’à Buvette. La soirée continuera avec Maud Geffray, Juan Trip’ Kinopanoramix et JohnKôôl sans nous, la fatigue se faisant dans ce bain de chaleur où l’on aura eu du mal à sortir, une fois rentrés…

 

Le plus de la soirée : L’esprit concert de cette summer party à la Machine avec une ambiance mystique générale, différente et agréable.

Le moins : La chaleur ! À défaut de sentir la cigarette, on sent la transpiration…

La rencontre de la soirée : 3 fêtards déguisés façon prince du désert et ses déesses. Beaux tout simplement !

L’anecdote de la soirée : Flavien Berger qui invente un titre en direct de la scène, ” Il me reste le temps de vous faire un morceau qui n’existe pas. Je vais l’appeler Detroit “. Inspiration scénique ?