C’est finalement dans la pénombre d’une usine désaffectée de la Courneuve que s’est concrétisé le mythe de l’Apocalypse voulu par les Ambassadeurs. Pour la fameuse soirée déguisée, une population crasseuse et sans espoir est venue festoyer sans limite jusqu’à ce que mort s’ensuive. La nuit fût sombre, glaciale et primi
C’est finalement dans la pénombre d’une usine désaffectée de la Courneuve que s’est concrétisé le mythe de l’Apocalypse voulu par les Ambassadeurs. Pour la fameuse soirée déguisée, une population crasseuse et sans espoir est venue festoyer sans limite jusqu’à ce que mort s’ensuive. La nuit fût sombre, glaciale et primitive.
Un chaos bien organisé
Comme à leur habitude, les organisateurs n’ont pas lésiné sur les moyens et sur la scénographie du lieu : camions militaires, carcasses de voiture, stand de paint-ball, autos tamponneuse, arènes de combat dans lesquelles les différentes tribus s’affrontent, cages pour les prisonniers… Tout ici n’évoque que violence et atmosphère de fin du monde. Côté déguisement, les convives ont plus que joué le jeu.Peaux de bêtes, cuirs, chaînes, maquillages commando ou simulant des blessures. Dans cet hiver post-nucléaire, nombreux sont ceux qui sont également équipés d’armes (factices bien sûr, c’est juste pour rigoler tout ça hein) et qui mettent un point d’honneur à jouer jusqu’au bout leur personnage. Comme ce type déguisé en moine qui passe toute sa soirée à hurler dans un mégaphone “Viens sauver ton ââââme“. Belle abnégation.
Les soirées des Ambassadeurs sont toujours un succès
Sauf qu’ici point de Ferrero Rocher, l’ambiance est un tantinet plus dépravée et c’est plutôt vers les différents bars que se précipitent les factions survivantes en quête de stocks de boissons. Le voilier Schweppes, arche de Noé s’il en est, est ainsi assailli de toutes parts par des miliciens paramilitaires, des zombies belliqueux et autres avatars de Mad Max ou Lara Croft. En fin de nuit, tout ce chaos laisse évidemment tout le monde KO. La fin du monde étant prévue pour décembre prochain (source : Maya), il était temps de commencer à s’entraîner !
Une chronique de Monsieur B.