Fin janvier, un nouveau bar à cocktails à ouvert à Pigalle. La particularité de ce Sister Midnight ? On y vient pour boire des classiques des années 70 dans un cadre vintage et sur fond de glam rock. On a adoré.
“Sister Midnight” est le premier morceau d’Iggy Pop de son premier album solo. C’est aussi le premier bar du couple Jen et Jo Riley ouvert fin janvier à la place du feu-Scandale. Cette Anglaise et cet Américain se sont rencontrés à la Candelaria où Jen travaillait et ont pu concrétiser leur amour au Red House, le premier bar de Jo en tant que patron. Alors, forcément, quand on pénètre au 4 rue Viollet-le-Duc, ça transpire déjà un peu l’amour.
Le spot en quelques mots ? “Le nouveau bar à cocktails de Pigalle qui fait revivre le passé glamour du quartier”, aiment dire les deux amoureux.
Je me suis inspirée du club berlinois Chez Romy Haag que fréquentaient David Bowie, Iggy Pop et Lou Reed, notamment.
On aime immédiatement la déco du lieu imaginée par la maîtresse des lieux : abats-jour à franges, tableaux sexy, banquettes en velours émeraude, boule disco dans le petit coin salon… “Je me suis inspirée du club berlinois Chez Romy Haag que fréquentaient David Bowie, Iggy Pop et Lou Reed, notamment, mais aussi du magasin Biba à Londres”, nous éclaire Jen.

Le cadre du Sister Midnight
C’est un fait : vous êtes au Sister Midnight dans le temple du glam rock 70’s. En témoigne la bande-son maison, mais aussi la carte des cocktails pensée par nos deux hôtes – et qui change 3 à 5 fois par an.
“Quand on dit années 70, les gens pensent au disco drinks. Ce n’est pourtant pas ce qu’il faut retenir. À cette époque, nos grands-parents avaient leur bar maison et organisaient pas mal de soirées cocktails pendant lesquelles ils servaient des Tom Collins, des Gimlet…”, nous apprend Jo. Chez eux, le Tom Collins s’appelle le “Sister Collins” et est un mélange de vodka, citron vert, citron jaune, sirop de gomme et Selzer et le Gimlet se twiste à la bergamote (la recette variera à chaque saison).
Pas besoin d’un doctorat pour comprendre notre carte.
Tous ces classiques 70’s sont – comme au Red House – proposés à un prix abordable (comptez 11 euros environ le cocktail), à base de 3 ou 4 ingrédients en général et classés en trois rubriques : “Apéritif” pour les mélanges faibles en alcool, “All Night Long” pour les cocktails classiques au shaker et “After Dark” pour les créations plus sèches. “Pas besoin d’un doctorat pour comprendre notre carte”, résument très bien les créateurs de cette dernière.
Notre conseil : si vous devez n’en goûter qu’un, choisissez le “Red Money”. En plus d’être une chanson de Bowie avec la même musique que le titre “Sister Midnight”, ce Red Money est un mélange rouge vif contenant… des paillettes comestibles. Glam à mort.

Le cocktail “Red Money” du Sister Midnight
Et accompagnez votre boisson d’un “Ploughmans Platter”. Ce qui était au départ le déjeuner des laboureurs est, ici, une planche comprenant un cheddar, un fromage français (un comté de 18 mois en ce moment), mais un chutney aux tomates, des oignons marinés, un oeuf mariné, des radis frais, du pain de seigle et du beurre. Ça change de la classique planche de fromages et charcuteries !
On va bientôt instaurer les champagne hours !
D’autres raisons de faire un tour ici ? Jen et Jo en ont deux : “On va bientôt instaurer les champagne hours. Une heure le soir, on échangera le menu avec une carte de cocktails uniquement au champagne. Et on va aussi proposer le samedi une autre carte apéro (ça change des happy hours !) pour nous permettre de commander des apéritifs type Suze Tonic et Americano à petit prix.”
Pas de doute, les expatrié.e.s fans des New York Dolls ne seront très vite plus les seul.e.s à fréquenter ce Sister Midnight…
Sister Midnight4 rue Viollet-le-Duc, 75009 ParisOuvert du mardi au samedi, de 18h à 2hLa page Facebook du Sister MidnightL’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.