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Selon une étude, les artistes composent de moins en moins de chansons tristes

Des chercheurs américains, de l’université de l’Indiana, ont mené une étude qui prouve que les musiciens produisent moins de musiques tristes depuis 2010.

“L’accord mineur tombe et le majeur monte” : les fans de Leonard Cohen auront à coup sûr reconnu les paroles de du titre “Hallelujah”. Il est vrai que, dans la majorité des cas, les accords mineurs sont associés aux musiques tristes, tandis que les accords majeurs sont affiliés, eux, à des chansons plus joyeuses.

Selon une étude menée par des chercheurs américains de l’Université de l’Indiana à Bloomington, les accords tristes seraient de moins en moins présents dans les chansons depuis le début des années 2010. Pour cette étude, baptisée “The minor fall, the major lift”, les chercheurs ont étudié 90 000 musiques, tous styles confondus, écrites entre 1950 et aujourd’hui, et ont noté le degré de tristesse des paroles en classant les mots (le mot “amour” vaut 1 et le mot “douleur” vaut 9), ainsi que les accords (majeur ou mineur).

Résultat ? Alors que les musiques tristes connaissaient un franc succès entre les années 1950 et 2010, celles-ci se font de plus en plus rares. Les chercheurs n’ont, pour le moment, aucune explication à donner mais il est probable que le monde ait aujourd’hui besoin de d’avantage de positivité.

L’étude nous montre aussi que les chansons provenant d’Asie ont les paroles les plus joyeuses tandis que les pays scandinaves ont les plus tristes. Également, on retrouve le plus de mots tristes dans les musiques punk et metal, tandis que le rock des années 60 compte le plus de mots positifs et en rapport avec l’amour.