Organisateur du BIG Festival à Biarritz où nous sommes en ce moment, manager de nombreux grands artistes comme Johnny Hallyday, Sébastien Farran nous a accordé une interview sur l’envers du décor de cette 7ème édition !
Villa Schweppes : Comment est né le BIG Festival ?
Sébastien Farran : C’est la 7ème édition cette année, le BIG est né en 2009 et en fait, c’est parti d’un concours de circonstances assez hasardeux avec Édouard Rostand, Bertrand Brême et Nadège Winter qui sont mes potes et ma compagne. J’étais assez fan de Calvi On The Rocks, et comme je viens d’ici, je me suis dit ‘Pourquoi ne pas créer un véritable événement ?’. Je voulais à la base monter une tournée de NTM dans les Arènes, je suis allé à Bayonne et je me suis fait jeter ! On m’a dit que ce n’était pas demain la veille que NTM jouerait ici ! Je suis allé du coup à Biarritz, même si j’avais peur du côté plus bourge, j’ai rencontré un élu à la mairie et qui est devenu le coproducteur du Festival, c’est un mec génial. Et Bertrand et Édouard m’ont dit à ce moment là que j’avais mon truc, ‘Fais un concert de NTM la veille et un festival’, et tout a commencé comme ça. Ça a aussi fait beaucoup de bruit, en plus, c’était l’année où Joey Starr n’était pas là, il était en prison, du coup, il n’y a pas eu le concert de NTM mais tous les autres concerts et ça a déclenché un truc fort.
Je voulais monter une tournée de NTM dans les arènes, je me suis fait jeter !
Que signifie BIG Festival ? Pourquoi ce nom ?
Sébastien Farran : Ça veut dire Biarritz International Groove Festival. Tout le monde ne le sait pas, c’est un peu comme NTM, tout le monde à l’époque ne pensait pas forcément que ça voulait dire ‘Nique Ta Mère’ (Rires). On a gardé cette folie des trois lettres !
Qu’est-ce que l’on peut dire de cette édition 2015 ?
Sébastien Farran : C’est la première édition où l’on s’est dit que l’on allait écrire d’autres pages, qu’on allait avoir l’ambition de nos envies ! On a développé le Village sur 9 jours au lieu de 4, je me suis dit qu’il fallait un centre névralgique et que le poumon du festival soit un endroit où l’on puisse se retrouver pour discuter des concerts. Nadège Winter bosse sur le festival depuis 6 éditions, sur la déco, l’aménagement, et là, on a réussi à trouver le lieu de rendez-vous, il n’y a jamais eu autant de monde que ce que tu vois là.
Cette année, on a monté la compétition de surf. Je ne voulais pas profiter des gens d’ici, ça me semblait étrange. Et finalement, on s’est dit que grâce à mon super pote Tim Boal, qui est surfeur et Dj puis Justine Mauvin, surfeuse et chanteuse, on allait faire quelque chose. On a monté un truc avec eux, ils ont fait des figures, c’était fou et ça a tellement plu aux autres surfeurs qu’on a eu la crème de la crème du surf ici ! Les vagues étaient fantastiques, l’événement était énorme.
Et puis deuxième chose, les chefs (ndlr : comme Antonin Girard, que nous avons interviewé). On est comme des dingues sur la gastronomie. Ma passion, après la musique, c’est la bouffe. On s’est associés avec Fricote, Julien et Lucile m’ont trouvé une idée de génie. Ils m’ont proposé de prendre un chef par jour pour faire des tapas. Les mecs font tous les jours 6 tapas et c’est un délire absolu. C’était un challenge, ça ramène beaucoup de monde et ça donne encore plus d’idées pour l’année prochaine !
Après le BIG, quel est ton programme ?
Sébastien Farran : Je suis manager de Johnny Hallyday et de Cassius. Johnny est en tournée, j’étais aux Francofolies avec lui il y a deux jours, ce soir il est au BIG, je pars ensuite avec lui à Lyon, Monaco la semaine prochaine. J’ai quelques vacances et en septembre on bosse sur l’album de Cassius puis sur la tournée de Johnny jusqu’à avril 2016. On recommence le BIG et voilà, ça s’enchaîne. Ça me donne beaucoup de joie, de voir tout ce qu’il se passe au BIG, tout ce mélange de gens qui fréquente le festival ! Que ça dure.