Ce jeudi 1er septembre au soir, on est allés voir si cette histoire de rave d’Adidas était bien sérieuse. Verdict ? Oui, très.
Avouons-le : nous étions, comme vous, un peu sceptiques quant à la légitimité d’une marque comme Adidas à organiser une “rave”. C’est pourtant bien ce que les fondateurs de la firme allemande nous avaient réservés ce jeudi 1er septembre au soir pour promouvoir leur basket NMD. Et vous savez quoi ? C’était très “propre” comme on dit dans le jargon de la fête. On vous raconte…
Le rendez-vous était donné dès 21h30 à la Friche de la Villette (là où s’était tenue la soirée de closing de La Villette Sonique, pour info). Un peu loin pour certains mais bon, on n’organise pas une free party à l’Hôtel Salomon de Rothschild, après tout… Après avoir (un peu) galéré pour trouver l’entrée, on arrive devant l’entrepôt duquel s’échappe gros sons et faisceaux lumineux : c’est là. On attendra très exactement 30 secondes pour avoir notre bracelet (premier bon point) avant de pénétrer dans un immense tunnel noir enfumé et dans lequel résonne de la grosse techno. On se croirait un peu dans Stranger Things…

L’entrée de la NMD Party d’Adidas à la Villette
Au bout de ce tunnel, on se retrouve dans un immense espace (l’agréable sensation de libre circulation) où se dresse en pont en béton. C’est sous ce dernier qu’on commence à faire la fête vu que Clara 3000 a commencé à jouer tête baissée et l’air très concentrée (de la timidité ?). À côté d’elle, un immense bar a été installé et une dizaine (on exagère à peine) de serveurs distribuent à la chaîne des coupes de champagne. Pas très rave party tout ça, mais on ne va pas s’en plaindre.
Finalement, 23h arrive et un mouvement de foule a lieu en direction d’immenses échafaudages. Sous ces derniers commencent alors un véritable show laser. Derrière le second DJ booth, on aperçoit le Polonais Bambounou à qui on lâchera un classique “cześć !” (ça signifie “salut” et ça se prononce “tchètch”, en gros. De quoi briller à Varsovie). C’est ce dernier qui reprend les commandes de la musique et, ce qu’on peut vous dire, c’est que l’une des 50 Weapons n’a pas fait dans la légèreté… “On lui a dit qu’il pouvait et même devait jouer dur”, nous expliquera l’un des organisateurs. Pari réussi.

Bambounou a la fin de son set à La NMD Party d’Adidas
Alors qu’on s’échappe un peu en direction d’un autre espace où a été installé un gros cube au nom de “The Box” (on n’a jamais su ce qui se trouvait à l’intérieur parce que la file d’attente pour y pénétrer n’a pas rétréci de la nuit), on aperçoit le line up et découvrons un autre nom : celui de Maya Jane Coles. L’Anglaise auteur de ça, notamment, passera à 0h30, bien décidée à nous offrir notre petite dose de house, cette fois-ci. On verra juste le début de son set et on rentrera très convaincus par cette fête. Et oui, la définition exacte d’une rave est (merci Wikipédia) : “un rassemblement festif dansant et plus ou moins secret des amateurs de house ou de techno, généralement dans un bâtiment désaffecté ou en plein air”. C’est effectivement tout ce dont on a eu le droit ce soir.
Le plus de la soirée : Le lieu, la scénographie et la carte blanche techno à Bambounou : la recette a bien pris.
Le moins : Cette NMD Party n’était effectivement pas très facile d’accès… Mais c’est aussi pour ça qu’Uber existe.
La rencontre de la soirée : Teki Latex, Monsieur Monsieur, Manaré… Il y avait aussi du DJ/ producteur à cette fête.
La phrase de la soirée : “J’ai filé mon number à Maya, j’espère qu’elle va me Coles.”
L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTE. À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.