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Rencontre avec Hypnolove : Zdar, Mick Jagger, et un nouvel album !

Hypnolove, c’est le nom du trio “berlino-toulousain” qui, depuis plus de 20 ans, produit avec passion de la disco pop fraîche et décomplexée. À l’occasion de leur passage sur la scène Villa Schweppes à Calvi on the Rocks, on a discuté avec Thierry, Nicolas et Henning.

En 1998, le disco se faisait plutôt discret. Bien avant que le genre ne revienne sur le devant de la scène, Hypnolove sortait “Eurolove”, un premier titre où se mêlaient déjà des influences funk, italo-disco et électro. Depuis, le trio n’a jamais cessé de réinventer le disco et de faire se déhancher les amoureux de sonorités héritées des 70’s. On a retrouvé ces vétérans de la cause disco pop, et on leur a demandé quels étaient leurs projets pour la suite.

Villa Schweppes : À la création du projet Hypnolove, quelles étaient vos influences ?

Thierry : Quand on a commencé le groupe, on s’est pas mal plongés dans la découverte de disques qu’à l’époque on pouvait encore trouver à un prix raisonnable. On a beaucoup écouté les prods de Nile Rodgers, les mix de Larry Levan et puis des choses très différentes, comme les Beach Boys… Nos influences venaient de pleins de trucs différents.

Vous travaillez sur quelque chose en ce moment ?

Thierry : On vient de finir notre nouvel album, qui s’appellera Plexus. Il sortira le 20 septembre chez Record Makers.

Est-ce qu’il sera différent de ce que vous avez fait jusqu’ici ?

Thierry : Il aura une sonorité beaucoup plus funk que ce qu’on a fait avant. Très orienté funk francophone… Mais je n’en dirai pas plus pour le moment.

Hypnolove sur la scène Villa Schweppes à Calvi on the Rocks.

Hypnolove sur la scène Villa Schweppes à Calvi on the Rocks.

Vos titres font souvent référence à la chaleur, au soleil, ou bien encore à la piscine. Est-ce qu’on peut dire que vous êtes un groupe de l’été ?

Thierry : C’est vrai qu’on a toujours eu cette thématique là, exprimée de différentes manières. C’est effectivement un truc qui nous inspire pas mal.
Henning : Le coté solaire permet aussi de faire des chansons mélancoliques. Grâce à lui, on peut rajouter une teinte bleutée, jouer avec le clair-obscur.

C’est vrai que certaines de vos chansons évoquent quelque chose de beaucoup plus sombre…

Thierry : On aime bien être entre l’ombre et la lumière, ça créé une dynamique sur un album. Sur notre album précédent, Ghost Carnival, il y avait vraiment cette volonté d’avoir une face nocturne et une face diurne, qu’on retrouvera un peu dans notre nouvel album. On aime bien le côté face cachée du soleil.

Notre façon de faire, c’est de partir d’un morceau et de se demander qui pourrait le magnifier.

Hypnolove

Il y a des artistes avec qui vous avez envie de collaborer ?

Nicolas : On rêvait de collaborer avec Zdar, mais ça ne s’est malheureusement pas fait.
Thierry : En fait c’est surtout quand on travaille sur un morceau que les envies de collaboration nous viennent. En préparant notre prochain album, on bossait sur une track et on s’est dit que ce serait bien que Cola Boyy chante dessus, et on a fini ce morceau en travaillant avec lui. Notre façon de faire, c’est de partir d’un morceau et de se demander qui pourrait le magnifier.

https://youtu.be/GhmdYhFbbeA

Quel est votre meilleur souvenir de soirée ?

Thierry : On était en soirée avec des amis, et on a décidé d’aller en boîte. Et puis tout à coup, Mick Jagger a débarqué dans la discothèque où on était ! Quand il est entré, il a traversé tout le dancefloor et il est venu se coller littéralement à mon bras droit. Il dansait comme quand il est sur scène, en faisant tous ces mouvements incroyables. C’était sur un morceau de Prince, je crois.

Mick Jagger a débarqué dans la discothèque où on était !

Hypnolove

Et votre pire souvenir de soirée ?

Nicolas : On avait fait un concert à Nantes et tout c’était vraiment super bien passé. Et puis au moment de mettre le matos dans la voiture, impossible de trouver les clés. En fait, quelqu’un les avait trouvées en croyant que c’étaient les siennes et était parti avec. On les a cherché pendant des heures, en on a fini par dormir sur des bancs dans la boîte où on avait joué. Un souvenir bien merdique d’une soirée qui avait super bien commencé.

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